Le président Obama a rencontré mercredi ses équipes de responsables de la santé publique et de la sécurité nationale pour parler d’Ebola. Il devait ensuite s’exprimer depuis la Maison-Blanche, pour encourager les travailleurs de la santé qui luttent contre le virus à Ebola en Afrique, et expliquer les politiques adoptées par son administration, qui reposent sur leur expérience et la science.
M. Obama a déclaré mardi que les Etats-Unis ont augmenté le nombre d’unités de traitement de la fièvre à virus Ebola et d’équipes chargées des sépultures. Le nombre de personnel médical et d'équipements alloués à l’épidémie a également augmenté depuis le mois d’août, et une campagne de sensibilisation agressive a été initiée.
Selon le président, le personnel militaire américain déployé à la fin de l'été en Afrique de l’Ouest fait preuve « d'héroïsme incroyable ».
Entre-temps, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a approuvé la stricte surveillance - pratiquement une mise en quarantaine - de tous les soldats américains de retour de mission dans les pays d’Afrique de l'Ouest où sévit le virus à Ebola.
Une lueur d’espoir enfin : le rythme des nouvelles infections à virus Ebola au Libéria semble décliner. Selon le Dr Bruce Aylward, sous-directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il se pourrait que l’on assiste à une baisse de jusqu’à 25 % des cas de fièvre hémorragique à virus Ebola dans ce pays. Néanmoins, l'épidémie est loin d'être terminée, et il ne s’agit pas de relâcher les efforts contre la maladie, a-t-il insisté.