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Des dizaines de jihadistes évacués de Damas arrivent dans le nord de la Syrie


Cristina Esparza holds a San Fermin July 2019 photograph, in Pamplona, northern Spain, on the day the ''txupinazo'' would usually take place to start the famous San Fermin festival, which was canceled again this year due to the COVID-19 pandemic.
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Des dizaines de jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham et leurs familles sont arrivés mardi dans le nord de la Syrie dans le cadre d'un accord avec le régime portant sur leur évacuation du sud de Damas.

Les combattants de Hayat Tahrir al-Cham, dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, ainsi que leurs familles avaient quitté lundi soir le camp de Yarmouk, dans le sud de la capitale, contrôlé majoritairement par le groupe Etat islamique (EI).

L'agence officielle Sana a fait état de l'évacuation de 200 personnes alors que le porte-parole de Hayat Tahrir al-Cham a parlé de 108 combattants, 17 femmes et 16 enfants.

>> Lire aussi : Au moins 17 civils tués dans un pilonnage du régime en Syrie

Les combattants et civils évacués sont arrivés mardi matin dans la localité d'Al-Eis, dans la province d'Alep (nord) lors d'une escale avant de rejoindre celle d'Idleb (nord-ouest) qui échappe quasi totalement au contrôle du régime, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Le correspondant de l'AFP a vu à Al-Eis des hommes armés et cagoulés descendre d'un bus et tirer des coups de feu en l'air avant de serrer dans leurs bras des personnes venues les accueillir.

Parallèlement, dans le cadre du même accord entre le régime et Hayat Tahrir al-Cham, des dizaines de civils sont arrivés à al-Eis en provenance de différents secteurs à majorité chiite et pro-régime dans la province d'Idleb.

>> Lire aussi : Au moins 100.000 déplacés en un mois de combats aux portes d'Idleb en Syrie

Parmi eux figurent cinq "cas humanitaires graves" et 18 accompagnateurs arrivés de Foua et Kafraya, deux localités assiégées par les insurgés, ainsi que 42 personnes de la zone d'Ishtabraq, où elles étaient retenues en otage depuis 2015, selon Sana.

L'accord conclu avec le régime ne concerne pas les jihadistes de l'EI, principal groupe à Yarmouk et cible d'une opération militaire depuis plus d'une semaine menée par les forces loyalistes.

Mardi, un correspondant de l'AFP a vu des avions du régime bombarder Yarmouk, qui fut par le passé le plus grand camp de réfugiés palestiniens du pays.

>> Lire aussi : L'armée annonce la reprise totale de l'enclave rebelle dans la Ghouta en Syrie

L'offensive sur Yarmouk est intervenue après l'annonce mi-avril par le régime de la reprise de la totalité des zones rebelles dans la Ghouta orientale, à la périphérie est de Damas.

Soutenu par la Russie et l'Iran, le régime syrien a réussi à enchaîner les conquêtes de bastions rebelles ces deux dernières années, reprenant le contrôle de plus de la moitié du territoire.

Avec AFP

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