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Découverte du corps d'un Britannique en Afrique du Sud


La province de KwaZulu-Natal où a été retrouvé le corps, le 28 septembre 2012.
La province de KwaZulu-Natal où a été retrouvé le corps, le 28 septembre 2012.

La police sud-africaine a annoncé avoir retrouvé le corps sans vie d'un botaniste britannique qui aurait été enlevé puis assassiné par un couple présenté comme ayant des liens avec le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

"Un corps a été formellement identifié comme étant celui de Rod Saunders", a déclaré l'unité d'élite de la police (Hawks), sans préciser immédiatement les causes de la mort.

Sa dépouille a été découverte le 17 février dans une rivière de la province sud-africaine du KwaZulu-Natal (nord-est), ont ajouté les Hawks.

Agé de 72 ans, M. Saunders avait disparu une semaine plus tôt avec son épouse Rachel, 64 ans, alors que le couple - qui a la double nationalité britannique et sud-africaine - se trouvait au KwaZulu-Natal.

>> Lire aussi : Découverte du corps d'un Britannique qui aurait été enlevé en Afrique du Sud

La police a indiqué mercredi qu'elle poursuivait les recherches pour retrouver Mme Saunders.

Le véhicule du couple avait été retrouvé portant de nombreuses traces de sang et son compte en banque vidé de près de 60.000 euros.

Peu de temps après la disparition du couple, la police avait interpellé Fatima Patel, 27 ans, et Sayfydeen Aslam del Vecchio, 38 ans. Ils ont été inculpés d'enlèvement et placés en détention.

Deux autres personnes sont également détenues dans le cadre de cette affaire, notamment un jeune homme de 19 ans retrouvé en possession des téléphones du couple.

La police soupçonne Fatima Patel et Sayfydeen Aslam del Vecchio d'être proches de l'EI.

Selon elle, ils auraient notamment hissé dans une réserve du KwaZulu-Natal un drapeau noir aux couleurs de l'organisation jihadiste qui a revendiqué ces dernières années de nombreux attentats meurtriers.

Dans la foulée de la disparition des Saunders, qui vivaient dans la ville sud-africaine du Cap (sud-ouest), le ministère britannique des Affaires étrangères avait publié une mise en garde sur de "possibles tentatives d'attaques terroristes en Afrique du Sud".

Cette note insistait sur le "danger potentiel" causé par les citoyens sud-africains de retour des zones de guerre en Syrie ou en Irak.

En 2016, le Royaume-Uni et les Etats-Unis s'étaient déjà inquiétés de possibles attaques jihadistes visant des intérêts occidentaux dans les grandes villes sud-africaines.

Contrairement à plusieurs pays du continent, l'Afrique du Sud a toutefois été jusque-là épargnée.

Avec AFP

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