La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a lancé une fusée à longue portée qui, selon elle, aurait placé un satellite météorologique en orbite. Cet exploit suscite un vif émoi car cela représenterait un grand pas en avant, au plan technologique, et permettrait à terme à Pyongyang de développer un missile balistique intercontinental capable de transporter une ogive nucléaire.
Les médias d'Etat Nord-coréens ont annoncé la nouvelle mercredi, qualifiant le lancement de « mission révolutionnaire », fidèle aux dernières instructions laissées par le défunt leader de Pyongyang, Kim Jong Il.
Dans un communiqué, le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) a précisé que la Corée du Nord a « déployé un objet qui a paru se placer en orbite ». D'autres analystes ont procédé à des évaluations similaires.
Le lancement réussi d'un satellite en orbite renforcerait le prestige de Kim Jong Un, fils et successeur de Kim Jong Il.
Conformément aux résolutions de l'ONU adoptées en 2006 et 2009, la Corée du Nord a interdiction de procéder à tout essai de missile ou essai nucléaire. Un autre tir de fusée au mois d’avril s’était soldé par un échec.
Aux Nations Unies (ONU), le Conseil de sécurité se réunissait mercredi pour discuter de la question. La Corée du Sud et le Japon ont également convoqué des réunions d'urgence de leurs propres conseils de sécurité aux plus hauts échelons de ces Etats.
Le lancement de la fusée a surpris de nombreux observateurs et diplomates occidentaux, d’autant que selon des informations diffusées mardi, il semblait plutôt que la Corée du Nord serait forcée à démonter la fusée en raison de difficultés techniques.
Il se peut, fait valoir l’analyste David Fouse, du Centre d’études stratégique Asie-Pacifique à Hawaii, que le régime de Pyongyang ait intentionnellement induit en erreur la communauté internationale.
« Je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’un échec du renseignement ou si les Nord-Coréens étaient juste en train de manipuler la communauté internationale. Il se pourrait qu’ils aient voulu prendre les gens au dépourvu et je pense qu'ils ont surpris beaucoup de personnes avec ce lancement », affirme M. Fouse.
Les médias d'Etat Nord-coréens ont annoncé la nouvelle mercredi, qualifiant le lancement de « mission révolutionnaire », fidèle aux dernières instructions laissées par le défunt leader de Pyongyang, Kim Jong Il.
Dans un communiqué, le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) a précisé que la Corée du Nord a « déployé un objet qui a paru se placer en orbite ». D'autres analystes ont procédé à des évaluations similaires.
Le lancement réussi d'un satellite en orbite renforcerait le prestige de Kim Jong Un, fils et successeur de Kim Jong Il.
Conformément aux résolutions de l'ONU adoptées en 2006 et 2009, la Corée du Nord a interdiction de procéder à tout essai de missile ou essai nucléaire. Un autre tir de fusée au mois d’avril s’était soldé par un échec.
Aux Nations Unies (ONU), le Conseil de sécurité se réunissait mercredi pour discuter de la question. La Corée du Sud et le Japon ont également convoqué des réunions d'urgence de leurs propres conseils de sécurité aux plus hauts échelons de ces Etats.
Le lancement de la fusée a surpris de nombreux observateurs et diplomates occidentaux, d’autant que selon des informations diffusées mardi, il semblait plutôt que la Corée du Nord serait forcée à démonter la fusée en raison de difficultés techniques.
Il se peut, fait valoir l’analyste David Fouse, du Centre d’études stratégique Asie-Pacifique à Hawaii, que le régime de Pyongyang ait intentionnellement induit en erreur la communauté internationale.
« Je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’un échec du renseignement ou si les Nord-Coréens étaient juste en train de manipuler la communauté internationale. Il se pourrait qu’ils aient voulu prendre les gens au dépourvu et je pense qu'ils ont surpris beaucoup de personnes avec ce lancement », affirme M. Fouse.