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Nouvelle enquête en France après des menaces de mort contre Charlie Hebdo


Des exemplaires de la dernière édition du journal hebdomadaire français Charlie Hebdo avec le titre "Un an après, l'assassin court toujours" sont vus à une imprimerie près de Paris, France, 4 janvier 2016.
Des exemplaires de la dernière édition du journal hebdomadaire français Charlie Hebdo avec le titre "Un an après, l'assassin court toujours" sont vus à une imprimerie près de Paris, France, 4 janvier 2016.

La justice française a ouvert une nouvelle enquête après de récentes menaces de mort visant le magazine satirique Charlie Hebdo, cible d'un attentat jihadiste en janvier 2015.

Charlie Hebdo a déposé plainte jeudi pour "menaces" sur sa page Facebook, a déclaré à l'AFP Eric Portheault, coactionnaire du journal avec Riss. "Ca n'arrête pas", a-t-il ajouté à propos des menaces.

Dans la foulée, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "menaces de morts matérialisées par écrit", a-t-on précisé de source judiciaire. Les investigations concernent plusieurs dizaines de messages, sur la période juillet-août, a-t-on ajouté de même source.

Une première enquête préliminaire ouverte en juin après de précédentes menaces de mort est toujours en cours.

"Les menaces ont commencé à la mi-juillet, mais il y en a surtout eu mardi", a précisé Eric Portheault, rappelant que ce n'est pas la première fois qu'il dépose plainte pour des menaces.

Charlie Hebdo a diffusé mardi sur sa page Facebook la Une du journal datée du 10 août, représentant un homme barbu et une femme voilée courant nus sur la plage, accompagnée du message "Musulmans... Dé-coin-cez-vous !".

"On ne peut pas laisser passer des menaces, des insultes, des propos racistes. C'est impossible. Surtout des menaces de mort. Le 10 août, on nous a dit +dans 20 jours, attentat+", a fait valoir M. Portheault.

Les menaces avaient commencé en juillet après la publication en Une d'un dessin pendant l'Euro 2016 représentant le footballeur français Antoine Griezmann, caricaturé en vibromasseur accompagné du message "Fais nous encore vibrer".

Les membres de la rédaction font toujours l'objet de mesures de sécurité renforcées depuis l'attentat du 7 janvier 2015 au cours duquel 12 personnes, parmi lesquelles huit membres de la rédaction, ont été assassinées par deux frères jihadistes au siège de l'hebdomadaire.

Avec AFP

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