Des organisations professionnelles, des syndicats et des organisations de défense des droits de l'homme ont rejoint les professionnels des médias et leurs patrons ont exigé la levée d'une mesure suspendant les émissions politiques diffusées en direct sur les radios.
"Non à la suspension générale des émissions interactives", "parole suspendue, liberté pendue", ont-ils lancé aux responsables du CSC.
Le CSC, l'organe de régulation des médias au Burkina avait suspendu, début mai, pour trois mois les émissions politiques diffusées en direct. Le raison est d’éviter de porter préjudice à la "cohésion sociale".
Pour le CSC, de nombreux manquements constatés au cours des dites émissions justifiaient la mesure.