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Au moins 30 "bandits" tués lors des opérations conjointes des armées des Niger et Nigeria


Des soldats à Mainé Soroa dans la région de Diffa, au Niger, le 5 septembre 2016. (VOA/Abdoul-Razak IDRISSA)
Des soldats à Mainé Soroa dans la région de Diffa, au Niger, le 5 septembre 2016. (VOA/Abdoul-Razak IDRISSA)

Une trentaine de "bandits" auteurs de rapts et de razzia de bétail ont été tués et plusieurs de leurs bases détruites lors d'opérations conjointes des armées du Niger et du Nigeria le long de la frontière des deux pays, a annoncé le ministre nigérien l'Intérieur.

"Nous venons de faire un bilan des opérations: ce ne sont pas moins de trente bandits qui ont été tués, une dizaine faits prisonniers et douze de leurs bases ont été démantelées", a affirmé à la télévision nigérienne le ministre, Bazoum Mohamed. Les bases détruites sont localisées sur le territoire nigérian, a-t-il ajouté.

Les opérations qui ont été menées au cours des trois dernières semaines par les deux armées ont principalement concerné des espaces situés entre la région nigérienne de Maradi (centre-sud) et la frontière nigériane, a indiqué le ministre qui venait de séjourner dans la zone.

Le "sanctuaire" des bandes armées est implanté au cœur d'une forêt dense et ces bandes rendent "la vie particulièrement pénible pour les populations" riveraines, a-t-il déploré.

Au Niger, les bandits procèdent à des enlèvements de personnes contre des demandes de rançons, braquent des commerçants et font des razzias du bétail "à grande échelle" qu'ils conduisent au Nigeria, a décrit le ministre.

La situation s'est aggravée au point où les présidents du Niger, Mahamadou Issoufou et du Nigeria, Muhammadu Buhari, avaient "convenu d'une coopération militaire" pour endiguer le phénomène, a souligné Bazoum Mohamed.

"Nous sommes en train de procéder au nettoyage" et "nous avons désormais une maîtrise totale de la situation", a-t-il assuré.

"C'est ensemble que nous opérons", a dit M. Bazoum Mohamed à propos des interventions,

En août, Niamey avait déjà annoncé le renforcement de la surveillance de sa frontière dans la région de Maradi qui fait face à un afflux de réfugiés, aux vols de bétail et à des prises d'otages ayant pour origine le Nigeria.

Avec AFP

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