M. Sirisena a envoyé un "message spécial" au président américain élu pour demander l'intervention de Washington auprès de l'ONU, a déclaré dimanche la présidence.
L'île de l'océan Indien a été déchirée pendant 37 ans par une féroce guerre civile entre la minorité tamoule et la majorité cinghalaise. Le conflit s'est achevé en 2009 par la victoire finale de Colombo, au prix d'un gigantesque bain de sang.
Environ 40.000 civils tamouls auraient été tués par les forces gouvernementales dans les derniers mois du conflit.
La guerre civile a fait plus de 100.000 morts entre 1972 et 2009.
"J'ai envoyé un message spécial à Donald Trump pour lui demander de nous soutenir au (conseil)", a dit le président. "Je lui demande d'innocenter complètement notre pays (des accusations de crimes de guerre) et de nous permettre de tourner la page".
Il a également adressé à appel en ce sens au prochain secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Le mois dernier, lors d'une visite du secrétaire général sortant Ban Ki-moon, M. Sirisena avait demandé davantage de temps pour enquêter sur ces accusations, un sujet sensible dans le pays.
Le Sri Lanka a accepté de mettre en place des tribunaux spéciaux pour établir d'éventuelles responsabilités mais cette promesse est restée pour l'heure lettre morte.
Le conseil des droits de l'Homme a demandé au Sri Lanka d'ouvrir des enquêtes crédibles sur les crimes de guerre, de dédommager les victimes et leurs familles et de mettre en place un véritable processus de réconciliation.
Avec AFP
