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Fin de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique


La conférence de Copenhague sur le climat s’est achevée samedi. Les délégués de près de 200 pays ont pris note de l’accord non contraignant sur le changement climatique négocié par le président américain Barack Obama, mais ne l’ont pas formellement adopté. Le secrétaire général de l’ONU s’en félicite tout de même. Cela est suffisant pour que l’accord soit immédiatement opérationnel et ait un impact, a-t-il dit.

L'accord demande à chaque pays de soumettre son plan de réduction des émissions de gaz carbonique en vue de limiter le réchauffement climatique à deux degrés Celsius. Il inclut également une méthode de vérification de la réduction effective de ces émissions ainsi que 100 milliards de dollars pour aider les pays en développement à faire face aux effets du réchauffement climatique.

Négocié toute la nuit, l’accord a suscité une vigoureuse résistance de certains pays en développement. Les délégués du petit archipel de Tuvalu, dans le Pacifique, et de plusieurs pays d’Amérique latine le jugent insuffisant et estiment que plusieurs pays ont été marginalisés dans ces négociations. Un délégué du Soudan a suscité une vive controverse en qualifiant l’accord de génocide. Il a demandé que des mesures plus fermes soient prises ; sinon, de nombreux africains mourront, a-t-il averti.

Les leaders des pays développés ont reconnu que l’accord n’est pas parfait. La chancelière allemande Angela Merkel a avoué avoir des « sentiments mitigés. » Il reste encore beaucoup à faire, a reconnu de son côté, le président Barack Obama.
Les Etats-Unis se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 17% d’ici 2020 et de 80% à l’horizon 2050.

Washington a aussi annoncé son intention de contribuer à un fonds mondial de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour assister les pays pauvres à faire face aux effets du changement climatique.

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