Un jour après s’être entendu avec le président russe Dmitri Medvedev pour négocier une nouvelle réduction des arsenaux nucléaires de leurs pays, le président Barack Obama rencontre le premier ministre Vladimir Poutine. Avant de quitter Washington, M. Obama avait estimé que l’ancien président conservait des réflexes de la Guerre froide dans ses relations avec Washington, alors qu’il avait fait l’éloge de M. Medvedev.
Hier, les États-Unis et la Russie ont signé un accord dans lequel ils s’engagent à réduire considérablement leurs arsenaux nucléaires stratégiques. M. Obama a dit que lui et son homologue russe ont relancé les rapports entre les deux pays dès le premier jour de leurs discussions. L’accord prévoit d'abaisser de 2.200 à 1.500/1.675 le nombre des têtes nucléaires, et de 1.600 à 500/1.100 le nombre des vecteurs nucléaires de chacun des deux pays.
M. Medvedev a précisé que tous les sujets de l’agenda ont été abordés, y compris les retards accumulés, et il a jugé la conversation utile, ouverte et sincère. M. Obama a mis en avant l’importance de la réduction de l’armement nucléaire, soulignant le fait que les deux principales puissances nucléaires doivent servir d’exemple. Les présidents russe et américain n’ont pas exclu par ailleurs la possibilité d’une coopération sur le projet américain de bouclier anti-missile en Europe.
Ce mardi, M. Obama s’exprimera également devant des étudiants de l'Ecole russe d'économie.