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Conflit israélo-palestinien : le président Obama en bonne position pour relancer le dossier selon les observateurs


Le Moyen-Orient a été propulsé par le président Barack Obama au premier rang des priorités américaines en matière de politique étrangère. La démarche du nouveau chef l’exécutif américain a été, jusqu’ici, favorablement accueillie par les Israéliens et les Palestiniens.
« L’histoire nous enseigne qu’un engagement fort et soutenu des Etats-Unis peut permettre de combler le fossé qui sépare les deux camps et d’enclencher une dynamique de progrès », a dit Barack Obama.

L’ancien ambassadeur d’Israel à Washington Danny Ayalon se félicite de la nomination, par M. Obama, de l’ancien sénateur George Mitchell comme émissaire spécial pour le Proche-Orient. « Il est bien au fait des complexités de ce conflit. Comme personne, je pense qu’il est très efficace dans ce qu’il fait, et qu’il comprend les préoccupations israéliennes », a dit M. Ayalon. Certains analystes israéliens voient dans cette nomination de Mitchell une évolution de la diplomatie américaine.

« Il est extrêmement important que le président et la nouvelle administration américaine s’engagent à fond, mais cet engagement signifie qu’ils doivent avoir une approche de maintien de la paix fondée sur la recherche de la justice », a déclaré, de son côté, la légistratrice palestinienne Hanan Ashrawi.

Dr. Walid Phares, chercheur principal à la Fondation pour la défense des démocraties à Washington, fait état, pour sa part, d’un « état d’esprit positif » dans le monde musulman depuis l’avènement du président Obama. Le nouveau président américain sera jugé sur ses résultats, dans les deux années à venir, en ce qui concerne les points chauds du monde, le Proche-Orient, la région Pakistan-Afghanistan-Inde, la Somalie, a-t-il expliqué. De l’avis de M. Phares, le choix de l’ancien sénateur George Mitchell comme émissaire pour le Proche-Orient arrive à point nommé, étant donné son expérience de négociateur, mais aussi ses bons rapports avec les Israéliens, les Palestiniens et les pays arabes.

Pour ce qui de la région Pakistan-Afghanistan, l’ancien l’ambassadeur Holbrooke, émissaire spécial américain pour la région, aura fort à faire étant donné la complexité de la situation du fait notamment des tensions entre l’Inde et le Pakistan, a dit Walid Phares. Pour le chercheur principal de la Fondation pour la défense de la démocratie de Washington, la nouvelle administration américaine devra trouver « une architecture politique qui rassemble les gouvernements démocratiques élus du Pakistan, d’Afghanistan et de l’Inde » pour s'attaquer au problème de l'insécurité dans la sous-région.

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