Deux personnes ont été tuées lundi à Sokodé, fief de l'un des principaux partis d'opposition dans le centre du Togo, portant le bilan à au moins quatre morts depuis samedi, journée de violences entre les forces de sécurité et partisans de l'opposition.
L'opposition togolaise a dénoncé la répression "sauvage", qui a fait au moins deux morts selon les autorités, de manifestations organisées samedi contre les élections législatives du 20 décembre qu'elle conteste.
Au moins une personne, un enfant, a été tuée par balle samedi au cours d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre dans certains quartiers de Lomé notamment à Agoè, banlieue nord de la capitale, a indiqué le ministre de la sécurité.
Alors que la campagne pour les législatives a débuté mardi au Togo, Tikpi Atchadam, homme fort du soulèvement populaire qui secoue le pays depuis plus d'un an, n'est toujours pas réapparu mais reste présent "dans les coeurs" de ses partisans... et sur Whatsapp.
La journée "Togo mort" était peu suivie mardi à Lomé, où les activités économiques suivaient leur cours malgré l'appel lancé par la principale coalition de l'opposition pour dénoncer le processus électoral avant les législatives controversées du 20 décembre.
La principale coalition de l’opposition a appelé à une journée "Togo mort" mardi, jour de l'ouverture de la campagne des législatives du 20 décembre, pour demander l'arrêt du processus électoral auquel elle refuse de participer.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Lomé, à l'appel de la principale coalition de l'opposition, pour exiger l'arrêt du processus électoral avant les législatives du 20 décembre.
Des milliers de Togolais étaient dans les rues de Lomé ce jeudi à l'appel de la coalition des 14 partis de l'opposition. Ils ont manifesté pour réclamer entre autre les réformes et l'arrêt du processus électoral en cours.
Des milliers de Togolais étaient dans les rues de Lomé ce jeudi à l'appel de la coalition des 14 partis de l'opposition. Ils ont manifesté pour réclamer notamment les réformes et l'arrêt du processus électoral en cours.
La coalition exige notamment la recomposition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ainsi que la reprise de toutes les activités préparatoires aux élections.
Les évêques du Togo ont appelé à des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant les élections législatives prévues le 20 décembre, en accord avec la feuille de route de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Le Togo a adopté en août dernier son Plan national de développement (PND). Il s'agit d'un programme quinquennal qui doit être piloté sur la période 2018-2022.
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