Un commerçant a été abattu dans ce secteur de la capitale centrafricaine, au lendemain du meurtre d'un chef de milice du quartier.
De retour d'Alindao, dans le centre de la Centrafrique, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a rapporté lundi des témoignages sur des massacres dans cette ville où au moins 60 personnes ont été tuées dans des combats mi-novembre.
Un chef de milice du quartier à majorité musulmane de Bangui, le PK5, a été tué dimanche par un commerçant du secteur théâtre d'un regain de violence ces derniers jours, a appris l'AFP auprès d'un imam et de plusieurs habitants.
Depuis 2013, l'ONU interdit à la Centrafrique de se procurer des armes et des munitions. Fin 2017, la Russie a obtenu une exemption et livré des armes à Bangui.
Les corps de trois personnes ont été amenés à la mosquée Ali Babolo du quartier, a indiqué à l'AFP l'imam. Un chauffeur de taxi a de même été tué, a indiqué une source médicale.
L'ancien chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, surnommé "Rambo", comparaît pour la première fois devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Centrafrique.
L'ex-chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, surnommé "Rambo", a affirmé avoir été "torturé" pendant sa détention avant son transfert à La Haye où il comparaît vendredi pour la première fois devant la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis
Trois jours de deuil national ont été décrétés en Centrafrique après la mort d'au moins 60 personnes tuées dans des combats la semaine dernière à Alindao (centre) selon un rapport interne de l'ONU.
La Centrafrique, pays en proie à une nouvelle flambée de violences, est confrontée à des risques de famine, a alerté mercredi la coordonnatrice humanitaire de l'ONU en Centrafrique, Najat Rochdi, mettant en garde contre "un scénario catastrophe".
L'ex-chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, parfois dit "Rambo", comparaîtra vendredi pour la première fois devant la Cour pénale internationale après avoir été remis ce weekend à la CPI pour sa responsabilité présumée dans des atrocités commises en Centrafrique.
Au moins 48 personnes ont été tuées dans les combats entre groupes armés la semaine dernière à Alindao, dans le centre de la Centrafrique, selon un rapport interne de l'ONU dont l'AFP a obtenu copie lundi.
La France a souligné lundi "l'urgence" à progresser dans le processus de paix de l'Union africaine en Centrafrique, après une nouvelle flambée de violences, et salué le transfert à la Cour pénale internationale d'un ancien chef de milices.
Voir plus