Neuf supplétifs civils de l'armée et trois soldats ont été tués jeudi dans des attaques simultanées de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a appris vendredi l'AFP de sources sécuritaires et locale.
L'armée burkinabè a reconnu ce mercredi la mort de civils lors de frappes aériennes contre des "groupes terroristes" dans l'est du Burkina Faso, sans préciser leur nombre. Des habitants de la région parlent d'une "trentaine" de tués.
L'armée burkinabè a reconnu mercredi la mort de civils lors de frappes aériennes contre des "groupes terroristes" dans l'est du Burkina Faso, sans en préciser le nombre, des habitants de la région interrogés par l'AFP parlant d'une "trentaine" de tués.
Les habitants de la ville de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, dans le nord du Burkina Faso, soumis à un "blocus" de groupes jihadistes depuis un mois, ont lancé un cri d'alarme, se disant menacés de famine, ce qu'a confirmé une ONG.
"France, parrain du terrorisme, dégage", pouvait-on lire dans des pancartes brandies par les manifestants.
Le Burkina Faso s'est inquièté vendredi de la "participation active" des femmes dans les "actions terroristes" de jihadistes présumés, un phénomène qui prend de "plus en plus d'ampleur".
Six soldats et trois supplétifs civils de l'armée en patrouille ont été tués dans deux explosions distinctes d'engins artisanaux, dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué jeudi à l'AFP des sources sécuritaires.
Les populations des zones frontalières de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso vont bénéficier d'un projet de 3,6 millions d'euros, financé par l'ONU, afin de "renforcer la gouvernance" dans ces régions menacées par les jihadistes et y "réduire la vulnérabilité" des habitants.
Au Burkina Faso, l’ancien président Blaise Compaoré, en exil depuis près de 8 ans en Côte d’Ivoire, a demandé "pardon au peuple burkinabè". Les défenseurs de la mémoire de Thomas Sankara estiment que cette demande de pardon manque de sincérité.
Au Burkina Faso, l'ancien président Blaise Compaoré demande "pardon" à la famille de Thomas Sankara, mais aussi au "peuple burkinabé" pour "les souffrances" endurées pendant ses 27 années au pouvoir. Pour Paul Sankara, frère cadet de l’ancien Thomas Sankara, c'est une "partie de demande de pardon".
Au Burkina Faso, l’ancien président Blaise Compaoré, en exil depuis près de 8 ans en Côte d’Ivoire dans une lettre a demandé pardon. Les partisans de l’ancien Président saluent l’initiative mais les défenseurs de la mémoire de Thomas Sankara estiment que cette demande de pardon manque de sincérité.
L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, a demandé mardi "pardon" à la famille de son prédécesseur Thomas Sankara, mais aussi à l'ensemble du "peuple burkinabé" pour "les souffrances" endurées pendant ses 27 années au pouvoir.
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