La capitale de la province du Nord-Kivu est entre les mains des rebelles du M23 qui ne montrent jusqu'à maintenant aucun signe de retrait, en depit de la prise de position ferme de la communaute internationale exigeant leur départ immédiat de Goma.
En effet, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté mardi soir à l'unanimité une résolution appelant à des sanctions contre deux chefs du M23, Innocent Kaina et Baudouin Ngaruye. La résolution demande également aux pays étrangers qui soutiennent le M23 de mettre fin à leur soutien aux rebelles.
Si l’ONU insiste pour un retrait immédiat de Goma du M23, sur le terrain, en tout cas, jusqu'à mercredi soir, la situation paraissait différente.
Le président Joseph Kabila a rencontré mardi dans la nuit à Kampala son homologue rwandais Paul Kagamé. Kinshasa a toujours accusé Kigali d'appuyer les rebelles. Les chefs d’Etat Congolais et rwandais ont ensuite été reçus par le président ougandais Yoweri Museveni, dont le pays est aussi mis en cause par des experts de l'ONU pour son présumé soutien au M23.
Tous les doigts sont pointés sur le Rwanda mais rien de nouveau lorsqu’il s’agit de l’Est de la RDC.
La VOA a joint Henri Kamandé Nzuzi, un ancien cadre des affaires étrangères à Kinshasa aujourd’hui consultant à Bruxelles.
En effet, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté mardi soir à l'unanimité une résolution appelant à des sanctions contre deux chefs du M23, Innocent Kaina et Baudouin Ngaruye. La résolution demande également aux pays étrangers qui soutiennent le M23 de mettre fin à leur soutien aux rebelles.
Si l’ONU insiste pour un retrait immédiat de Goma du M23, sur le terrain, en tout cas, jusqu'à mercredi soir, la situation paraissait différente.
Le président Joseph Kabila a rencontré mardi dans la nuit à Kampala son homologue rwandais Paul Kagamé. Kinshasa a toujours accusé Kigali d'appuyer les rebelles. Les chefs d’Etat Congolais et rwandais ont ensuite été reçus par le président ougandais Yoweri Museveni, dont le pays est aussi mis en cause par des experts de l'ONU pour son présumé soutien au M23.
Tous les doigts sont pointés sur le Rwanda mais rien de nouveau lorsqu’il s’agit de l’Est de la RDC.
La VOA a joint Henri Kamandé Nzuzi, un ancien cadre des affaires étrangères à Kinshasa aujourd’hui consultant à Bruxelles.