Tunisie : au lendemain de l’assassinat du dirigeant de l’opposition Chokri Belaïd, un avocat défenseur des droits de l'Homme, la situation est extrêmement tendue.
Les avocats et magistrats se sont mis en grève pour dénoncer ce meurtre, tandis que le principal syndicat annonçait une grève générale pour ce vendredi.
Mais les islamistes au pouvoir en Tunisie ont rejeté jeudi la formation d'un gouvernement de technocrates souhaité par le Premier ministre.
"Le président n'a pas reçu de démission du Premier ministre, ni les détails d'un cabinet restreint de technocrates", a indiqué le porte-parole de la présidence, Adnene Manser, cité par l'AFP.
"Tout changement au pouvoir doit se passer dans le cadre de la légalité représentée par l'Assemblée nationale constituante", a-t-il rappelé.
Tout nouveau gouvernement doit être approuvé par l'ANC, dont Ennahda contrôle 89 des 217 sièges. Les islamistes sont alliés à deux partis de centre-gauche, dont le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki.
L’ONG de défense des droits humains Amnesty International dénonce la dérive en Tunisie, évoquant le fait que les violences se multiplient dans ce pays depuis des mois.
Les avocats et magistrats se sont mis en grève pour dénoncer ce meurtre, tandis que le principal syndicat annonçait une grève générale pour ce vendredi.
Mais les islamistes au pouvoir en Tunisie ont rejeté jeudi la formation d'un gouvernement de technocrates souhaité par le Premier ministre.
"Le président n'a pas reçu de démission du Premier ministre, ni les détails d'un cabinet restreint de technocrates", a indiqué le porte-parole de la présidence, Adnene Manser, cité par l'AFP.
"Tout changement au pouvoir doit se passer dans le cadre de la légalité représentée par l'Assemblée nationale constituante", a-t-il rappelé.
Tout nouveau gouvernement doit être approuvé par l'ANC, dont Ennahda contrôle 89 des 217 sièges. Les islamistes sont alliés à deux partis de centre-gauche, dont le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki.
L’ONG de défense des droits humains Amnesty International dénonce la dérive en Tunisie, évoquant le fait que les violences se multiplient dans ce pays depuis des mois.