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Le groupe Etat islamique revendique les attentats sanglants de Paris


Une victime des terroristes à l'extérieur du Bataclan à Paris, le 13 novembre 2015. (AP Photo/Jerome Delay)
Une victime des terroristes à l'extérieur du Bataclan à Paris, le 13 novembre 2015. (AP Photo/Jerome Delay)

L'organisation terroriste a revendiqué samedi midi l'attaque qui a fait au moins 129 morts et 352 blessés vendredi soir à Paris. Dans le communiqué, le groupe parle de "huit" auteurs pour ces attentats.

Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué, samedi 14 novembre, les attentats de la veille ayant fait au moins 128 morts à Paris, dans un communiqué publié sur Internet.

"Huit frères portant des ceintures explosives et armés de fusils d'assaut ont visé des sites choisis soigneusement au cœur de Paris", indique le communiqué.

"Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique", a ajouté l'organisation extrémiste sunnite.

Selon le communiqué, les attaques de Paris seraient une réponse aux "bombardements des musulmans en terre du califat", un terme généralement utilisé pour désigner les régions d'Irak et de Syrie contrôlées par l'EI.

La France mène, au sein d'une coalition internationale, des frappes aériennes contre les jihadistes de l'EI en Irak et en Syrie.

L'identité des assaillants inconnue

Pour le moment, l'identité des assaillants ayant été "neutralisés" n'est pas connue. Huit ont été retrouvés morts, mais on ne sait pas encore s'il y avait des co-auteurs ou des complices. Cependant aucune interpellation n'a été réalisée et les enquêteurs ont laissé entendre qu'ils ne recherchaient personne à ce stade.

Un passeport syrien a été retrouvé près d'un des assaillants au niveau du Stade de France. Selon les enquêteurs, l'identification des terroristes pourrait prendre du temps car sept d'entre eux se sont fait exploser, leurs corps sont donc pulvérisés.

Des premiers témoignages de survivants avaient fait état d'assaillants ayant crié "Allah Akbar" ou ayant évoqué l'intervention de la France en Syrie.

"C'était pas des personnes qui ont découvert hier le maniement des armes de guerre. C'était des hommes extrêmement déterminés, qui rechargeaient méthodiquement leurs fusils d'assaut. Sans états d'âme", a raconté Julien Pearce, un journaliste de la radio Europe 1, qui se trouvait au Bataclan et a décrit un des assaillants comme "une machine à tuer", qui "abattait méthodiquement les gens à terre".

La France s'est réveillée samedi en état de sidération après la série d'attaques qui a visé des bars et une salle de concert, le Bataclan, dans l'est parisien, et les abords du Stade de France, en banlieue, où François Hollande assistait à un match de football amical France-Allemagne.

Au moins 128 personnes ont été tuées, et 300 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 80 en "urgence absolue", selon les hôpitaux de Paris.

Ces attaques indiscriminées, sur six sites, principalement dans des endroits festifs de l'est parisien, ont été commises en quelques heures.

Elles interviennent dix mois après les attaques jihadistes contre des journalistes de "Charlie Hebdo", des juifs et des policiers, qui avaient déjà provoqué un choc en France et un élan massif de solidarité dans le monde.

Avec AFP

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