François Hollande aux Maliens : le terrorisme a été repoussé et chassé, mais pas encore défait

Parlant samedi aux côtés du président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré,
le président français, François Hollande, a déclaré que la France a le devoir d’intervenir et d’aider les forces maliennes à expulser les militants islamistes de leurs bastions dans le nord.

Le président français a dit aux Maliens que le terrorisme a été repoussé et chassé, mais pas encore défait. S’adressant à une foule enthousiaste à Bamako, il a ajouté que les forces françaises se battaient pour que les Maliens puissent vivre en paix, et avoir leur démocratie.

Le président Traoré a remercié M. Hollande pour l’intervention de la France, et il a mis ses concitoyens en garde contre tout acte de vengeance à cause des attaques des militants.

La visite du président français intervient trois semaines après le début de l’intervention au de l'armée de son pays. Accompagné de ses ministres de la Défense, des Affaires étrangères et du Développement, il a visité la localité de Sévaré, avant de se rendre à Tombouctou. Les forces françaises et maliennes ont repris cette ville historique dimanche dernier, 10 mois après son occupation par les rebelles.

Les habitants de Tombouctou ont dansé au son des tams-tams, qui étaient interdits par les groupes islamistes ainsi que toute autre forme de musique. Ils ont remercié M. Hollande , en scandant « Vive La France ».

Le président français a visité, outre la mosquée Djingareyber, principal lieu de culte de la ville, un centre de conservation de précieux manuscrits anciens, dont certains ont été incendiés par les islamistes.

François Hollande veut maintenant que les forces africaines prennent le relais de ses troupes. En attendant, l’armée malienne - appuyée toujours par les forces françaises -, sécurise Kidal, le dernier bastion des militants islamistes dans le nord.