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Congo : un rival de Sassou à la présidentielle interrogé par la police


Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville.

Le général Jean-Marie Michel Mokoko, rival du président Denis Sassou Nguesso à la présidentielle anticipée du 20 mars en République du Congo, a été soumis lundi à un interrogatoire de plus de six heures avant d’être autorisé à rentrer chez lui, indique son avocat.

Le général Mokoko "a été interrogé de 10h00 à 16h30 (09H00 à 15H30 GMT) à la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) dans le cadre "d'une enquête de police", a déclaré à l'AFP Éric Yvon Ibouanga, un des avocats de M. Mokoko.

En fin d'après-midi, "il a été raccompagné librement chez lui", a ajouté Me Ibouanga, indiquant que "pour le moment les déclarations d'une enquête ne peuvent pas être dévoilées".

M. Mokoko s'est présenté chez le procureur de la République, Oko Ngakala, "très calme, imperturbable, serein et rassuré", selon Me Ibouanga.

M. Ngakala avait ordonné samedi à Brazzaville "l'interpellation" et "l'interrogatoire" du général Mokoko.

Depuis plus d'une semaine, une vidéo circule sur internet le mettant en cause dans une apparente tentative de coup d'État.

Dans cette vidéo, qui date du début des années 2000, le général Mokoko déclare avoir "renoncé à prendre le pouvoir" à plusieurs reprises alors que les conditions étaient réunies par le passé. Mais "aujourd'hui, le devoir m'appelle à prendre les choses en mains de façon que nous repartions sur des bases saines". A la fin de la vidéo, le général apparaît de face dans une séquence présentée comme destinée à être diffusée à la télévision congolaise.

L'équipe de campagne du général Mokoko a publié un communiqué affirmant que cette vidéo était une "manipulation grossière".

Chef d'Etat-major des Forces armées congolaises (FAC) entre 1987 et 1993, M. Mokoko a annoncé qu'il se portait candidat à la présidentielle du 20 mars face au président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans à la tête du pays.

Avec AFP

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