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Burkina : une brigade de gendarmerie frontalière du Niger et du Mali attaquée


Une brigade de gendarmerie a été attaquée par des inconnus dimanche nuit à Oursi, localité du nord du Burkina, frontalière du Niger et du Mali faisant deux blessés dont un gendarme, a annoncé lundi le gouvernement dans un communiqué.

"Dans la nuit du dimanche 23 août 2015, aux environs de 19 heures, la brigade territoriale de gendarmerie de Oursi, province de l'Oudaland a fait l'objet d'une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés" souligne un communiqué du gouvernement transmis à l'AFP.

Cette attaque a blessé "grièvement un gendarme en service et la fille du commandant de brigade", selon la même source.

Les autorités burkinabè affirment avoir donné l'alerte et déployé les forces de défense et de sécurité "en vue de retrouver les auteurs pour qu'ils répondent de leurs actes".

"L'identité des assaillants n'est jusque-là pas connue" a affirmé à l'AFP une source sécuritaire.

Le gouvernement a condamné "fermement cette attaque et appelé la population "au calme", déclarant que "toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens".

Un pistolet automatique, des munitions et du matériel -dont la nature et la quantité n'ont pas été précisées- ont été emportés par les assaillants, a indiqué à l'AFP la même source sécuritaire sous couvert d'anonymat.

C'est la première fois qu'un poste tenu par les services de sécurité fait l'objet d'une attaque dans le sahel burkinabè frontalier du Niger et du Mali.

Oursi à 45 kilomètres de Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l'Oudalan est logé en plein désert du Burkina Faso, près des frontières nigérienne et malienne, et très proche de la fontaine Christine, où s'abreuvent des troupeaux venus des trois pays frontaliers.

Début avril, le chef de sécurité roumain de la mine de manganèse de Tambao, située dans la même région du Sahel avait été enlevé par des assaillants. Cet enlèvement a été revendiqué par le groupe islamiste Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar.

Ce fut le premier rapt d'un ressortissant occidental jamais opéré dans ce pays d'Afrique de l'ouest qui a été impliqué ces dernières années dans des négociations pour des libérations d'otages et dans la médiation dans la crise touareg malienne.

Avec AFP

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