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Le plan d'intervention militaire au Mali, entériné par les dirigeants ouest-africains


Des experts militaires discutant du projet d'intervention au Mali, pour reprendre le nord aux milices islamistes.
Des experts militaires discutant du projet d'intervention au Mali, pour reprendre le nord aux milices islamistes.
Les dirigeants ouest-africains ont approuvé dimanche le plan d’intervention militaire visant à reprendre le contrôle du nord du Mali, aux mains des rebelles islamistes.

Réunis à Abuja, la capitale du Nigeria, les dirigeants des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont entendus au terme de trois jours de pourparlers sur le déploiement d’une force africaine de plus de 3.000 soldats, avec un mandat d'un an.

Le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, a souligné que « le dialogue reste l’option préférée dans la résolution de la crise politique au Mali. Toutefois, en ce qui concerne la situation sécuritaire, l’usage de la force s’avère indispensable contre les réseaux terroristes et de criminalité transnationale qui menacent la paix et la sécurité internationale ».

La majorité des soldats de la force africaine viendront de pays de la Cédéao, et plusieurs pays ont déjà offert un soutien matériel, a poursuivi M. Ouédraogo.
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Dans leur communiqué, les responsables de la Cédéao ont averti que tout groupe rebelle qui rejoindrait les négociations devrait s’engager en faveur du maintien d’un Mali uni, présidé par un gouvernement central séculaire.

Dans un discours dimanche matin, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, l'Algérien Said Djinnit, a invité les autorités maliennes à accélérer leur processus de négociations avec les milices. « Toutes les possibilités de dialogue et de négociations avec les groupes rebelles maliens devraient être explorées en priorité pour éviter autant que possible la confrontation et ses conséquences » a dit M. Djinnit.

Tout en appelant aux négociations, l’émissaire onusien n’a pas caché que des préparatifs crédibles en vue d’une invasion pourraient convaincre les groupes rebelles de rejoindre la table des négociations.

« Il est également important d’envoyer un message fort aux groupes concernés du nord du Mali, que la chance de rejoindre les négociations ne sera pas offerte indéfiniment », a-t-il dit.

A Bamako, on est favorable à cette intervention militaire rapide, comme l'a constaté notre correspondant sur place :
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