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Liberté de Presse en Gambie : Jammeh souffle le chaud et le froid


Presiden Gambia Yahya Jammeh dikecam keras sehubungan dengan pelaksanaan hukuman mati atas dua warga Senegal (foto: Dok).
Presiden Gambia Yahya Jammeh dikecam keras sehubungan dengan pelaksanaan hukuman mati atas dua warga Senegal (foto: Dok).

M. Jammeh a déclaré qu'il permettrait à l'ONU d’enquêter sur la mort en 2004 du journaliste Deyda Haïdara et la disparition en 2006 de Ebrima Manneh

Ces derniers jours, le président gambien a envoyé des signaux mixtes sur la liberté de la presse. Alors que les défenseurs des droits des journalistes condamnent la fermeture de deux journaux privés en Gambie, M. Jammeh a annoncé, dans la même semaine, qu'il allait autoriser une enquête sur la mort d’un célèbre journalistes et la disparition d’un autre.
A l’issue d’une rencontre avec l'activiste américain des droits civiques Jesse Jackson le 17 septembre, M. Jammeh a déclaré qu'il permettrait à l'ONU d’enquêter sur la mort en 2004 du journaliste Deyda Haïdara et la disparition en 2006 de Ebrima Manneh, selon un communiqué de l'ambassade américaine à Banjul.

Mais deux jours plus tôt, les autorités gambiennes avaient mis aux arrêts deux journalistes et suspendu leurs journaux : Le Standard et le Daily News. Des journaux qui, selon les organisations de la presse gambienne et le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) ont largement couvert l'opposition à l'exécution de neuf condamnés à mort en Gambie.
Les défenseurs de la liberté de la presse restent donc sceptiques sur la promesse de justice. Pour eux, c'est la répression des journalistes qui importe puisqu’elle confirme, selon eux, ce qu'ils appellent l’"opposition impitoyable» du président Yahya Jammeh à une presse libre et indépendante.
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