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Washington demande à Kinshasa de cesser tout harcèlement des opposants avant le dialogue


Le président Barack Obama, à gauche, avec son homologue de la RDC, Joseph Kabila, à droite, lors d'une réunion aux Etats-Unis, avec les dirigeants des pays africains. 5 août 2014.
Le président Barack Obama, à gauche, avec son homologue de la RDC, Joseph Kabila, à droite, lors d'une réunion aux Etats-Unis, avec les dirigeants des pays africains. 5 août 2014.

Les États-Unis sont préoccupés par une tendance à la hausse des intimidations, du harcèlement et des arrestations des membres de l'opposition et des leaders de la société civile en République démocratique du Congo (RDC), indique une prise de position du département d’Etat américain.

Pour Washington, Kinshasa doit mettre fin à ces violations de droits des opposants avant que le dialogue convoqué par le président Joseph Kabila n’ait lieu.

"Un gouvernement ne peut pas appeler au dialogue entre les composantes de la vie politique en même temps qu’il harcèle, arrête et emprisonne simultanément les personnes qui devraient y participer", s’indigne Mark Toner, porte-parole adjoint du département d’Etat américain.

"Les Etats-Unis appellent à la fin de la violence, et toutes les parties à participer à un dialogue crédible", poursuit-il.

Washington rappelle que le gouvernement de la RDC a l’obligation de protéger tous les droits de l'homme de ses citoyens qui doivent participer à la conduite des affaires publiques, et exercer leurs droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique.

La prise de position du département d’Etat américain précise que les États-Unis étudient la possibilité d'imposer des sanctions en réponse à cette tendance croissante de la répression en RDC.

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