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Vote par témoignage au Niger : l'opposition passe à l'attaque


Amadou Boubacar Cissé, membre de la Copa 2016, coalition d'opposition au Niger, le 19 février 2016 à Niamey.
Amadou Boubacar Cissé, membre de la Copa 2016, coalition d'opposition au Niger, le 19 février 2016 à Niamey.

Après la société civile jeudi, c’est l’opposition nigérienne qui dénonce le vote par témoignage. La Cour constitutionnelle a été saisie. Les explications de l'envoyé special de VOA Afrique, Nicolas Pinault.

En ce dernier jour de campagne électorale au Niger, la Copa2016 passe à l’attaque sur le plan juridique. La Coalition pour l’alternance a déposé un recours en procédure d’urgence devant le juge électoral. La Cour constitutionnelle devrait se prononcer rapidement car la campagne s’achève à minuit ce vendredi 19 février et le scrutin aura lieu dans 48 heures.

L’opposition nigérienne dénonce toujours le vote par témoignage, autorisé mercredi et qui concernera dimanche plus d’un million d’électeurs, notamment dans la région de Tahoua (ouest du pays).

Avec ce système, une personne pourra voter si deux électeurs d’un même bureau de vote peuvent témoigner de son identité. Une porte ouverte à la fraude, estime le collectif de la société civile Résistance citoyenne.

Selon l'opposition, le vote ne sera pas transparent

Mais alors que le président Mahamadou Issoufou affirme qu'il va gagner dès le premier tour par K.O., Amadou Boubacar Cissé, membre de la Copa 2016, assure au micro de VOA Afrique que l'opposition "ne se laissera(it) pas voler sa victoire". Selon lui, le vote de dimanche ne sera certainement pas transparent.

Amadou Boubacar Cissé au micro de Nicolas Pinault
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"De mémoire de Nigériens, on n'a jamais constate des élections aussi mal organisées pour un gouvernement qui a plus de cinq ans pour cela", dénonce celui qui se fait appeler ABC et qui est l'un des principaux candidats à la présidentielle.

L'autorisation du vote par témoignage a provoqué un autre remou : la démission du conseil juridique du président de la Céni, Yahaya Issoufou.

Le vote est toujours prévu pour dimanche 21 février et 7,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes.

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