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USA: le tueur de l'Oregon s'est suicidé sur les lieux de la tragédie


Roseburg, Oregon: hommage aux victimes de la tuerie à la sortie de l’université le 2 octobre 2015
Roseburg, Oregon: hommage aux victimes de la tuerie à la sortie de l’université le 2 octobre 2015

L'étudiant qui a tué neuf personnes sur un campus de l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis) le 1er octobre s'est suicidé devant la classe où avait eu lieu la tragédie, ont rapporté les autorités mercredi.

Le jeune homme de 26 ans, Chris Harper Mercer, a échangé des coups de feu avec deux policiers arrivés sur place juste après le massacre. Touché par une balle, il est ensuite revenu dans la salle de cours où il avait précédemment tué neuf personnes, a indiqué mercredi Jim Burge, le chef de la police de Roseburg, ville voisine du campus."Une fois blessé, le tueur est revenu dans la salle de cours, il est allé devant la classe et il s'est suicidé", a affirmé M. Burge devant la presse. Le tueur était fasciné par les armes d'après des témoins et s'était procuré un stock de 14 armes, dont six ont été retrouvées sur les lieux de la tragédie. Il était atteint d'une forme d'autisme comme sa mère, qui partageait son goût pour les armes.

Le président Barack Obama doit venir rencontrer des familles de victimes vendredi à Roseburg. Mais son déplacement fait polémique dans cette bourgade à majorité républicaine, très religieuse et pro-armes à feu. Le père d'une jeune fille touchée dans le dos, qui a survécu en faisant semblant d'être morte, a affirmé sur Fox News avoir refusé une invitation du président, qu'il accuse de politiser la tragédie. "Par principe, je suis en désaccord avec ses politiques sur le contrôle des armes à feu, donc nous (la famille) ne viendrons pas à ce rendez-vous", a déclaré Stacy Boylan sur la chaîne américaine.

Un groupe Facebook a été créé pour s'opposer à la venue d'Obama, "Stay out of Roseburg", auquel 1.000 personnes se sont abonnées en une journée. Le rédacteur en chef de la gazette locale, The Roseburg Beacon, David Jaques a estimé pour sa part que "le président n'est pas le bienvenu" pour "faire un argumentaire politique". La ville de Roseburg a cependant publié un communiqué estimant que ces commentaires ne représentaient pas le point de vue des habitants qui accueilleront chaleureusement le président.

Avec AFP

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