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USA: le chanteur d'Aerosmith somme Trump de ne plus utiliser un de ses titres


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Le chanteur d'Aerosmith, Steven Tyler, a sommé Donald Trump de ne plus utiliser le titre "Dream On", enregistré par le groupe américain, lors de ses meetings de campagne, menaçant le candidat républicain de poursuites judiciaires s'il ne s'exécute pas.

Les avocats de Steven Tyler avaient déjà alerté une première fois l'équipe de campagne de Donald Trump en août, mais la chanson a de nouveau été jouée lors d'une réunion publique en Georgie, dans le sud-est des Etats-Unis, samedi.

L'utilisation de ce titre "donne la fausse impression qu'il (Steven Tyler) est lié ou soutient la candidature de M. Trump à l'élection présidentielle", écrivent les conseils dans un courrier, daté de samedi, dont l'AFP a obtenu copie.

Les avocats demandent à l'équipe de campagne de confirmer dans les 24H00 que la requête sera satisfaite.

"Si 'Trump for President' (l'équipe de campagne, ndlr.) ne satisfait pas à nos demandes, notre client se verra contraint d'engager tout recours judiciaire envisageable", préviennent les avocats de Steven Tyler.

Sollicitée par l'AFP, l'équipe de campagne de Donald Trump n'a pas donné suite.

L'homme d'affaires, actuellement en tête des sondages relatifs à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2016, a déjà rencontré l'opposition de Neil Young et du groupe R.E.M. lorsqu'il avait utilisé, plus tôt dans sa campagne, leurs morceaux respectifs "Rockin' in the Free World" et "It's the End of the World as We Know It (and I Feel Fine)".

Mais à la différence de Neil Young et Michael Stipe, chanteur de R.E.M., Steven Tyler n'est pas identifié à gauche. Il a notamment assisté au premier débat de la primaire républicaine en août, à l'invitation de Donald Trump.

Un porte-parole de Steven Tyler avait expliqué à l'époque qu'il entendait travailler avec des élus de tous bords sur certains sujets, notamment la protection des droits d'auteur.

Nombre de candidats ont utilisé sans autorisation des morceaux populaires par le passé, s'attirant régulièrement les remontrances de leurs auteurs.

Le président Obama lui-même avait été critiqué par la chanteuse Cindy Lauper, dont il avait joué le titre "True Colors" dans un spot publicitaire dirigé contre le candidat républicain Mitt Romney lors de la campagne 2012.

L'épisode le plus fameux reste la tentative de l'équipe de campagne du président républicain Ronald Reagan, en 1984, de se rapprocher de Bruce Springsteen, séduit par son image et le titre "Born in the USA". L'artiste, marqué à gauche, l'avait éconduit.

La chanteuse pop Katy Perry doit participer à une réunion de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton le 24 octobre à Des Moines, dans l'Iowa (centre-nord).

Avec AFP

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