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Dossier nucléaire iranien: consensus des puissances mondiales sur le projet de nouvelles sanctions contre Téhéran selon Washington


La secrétaire d'Etat Hilary Clinton l’a annoncé devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat, au lendemain de l’accord d’échange d’uranium conclu par Téhéran avec le Brésil et la Turquie.

Les Etats-Unis et les autres puissances mondiales se sont entendus sur un projet de résolution portant sur une nouvelle série de sanctions contre Téhéran. La secrétaire d’Etat américaine Hilary Clinton l’a annoncé devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat, au lendemain de l’accord d’échange d’uranium conclu par Téhéran avec le Brésil et la Turquie.

Les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, y compris la Russie et la Chine, sont tombés d’accord sur le projet de résolution qui circulera bientôt parmi les 15 membres du Conseil, a précisé Mme Clinton. S’exprimant à l’ouverture d’une séance sur le traité américano-russe de réductions des armes nucléaires, la cheffe de la diplomatie américaine a fait savoir que l’accord tripartite de Téhéran laisse un certain nombre de questions en suspend.

Le consensus sur le projet de sanctions est la réponse la plus convaincante à l’annonce de Téhéran, a-t-elle souligné.
« Bien que nous reconnaissions les efforts sincères de la Turquie et du Brésil en vue de trouver une solution au bras de fer entre l’Iran et la communauté internationale sur son programme nucléaire, le groupe P5 – qui comprend bien sûr la Russie, la Chine, les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France et l’Allemagne de même que le Haut représentant de l’Union européenne- ce groupe poursuit la mobilisation de la communauté internationale en faveur d’une résolution prévoyant de sévères sanctions qui, à notre avis, enverra un message clair concernant ce qui est attendu de l’Iran », a déclaré Hillary Clinton.

Etant donné la poursuite, par l’Iran, de l’enrichissement de l’uranium depuis novembre dernier, son acceptation de l’offre de la Turquie et du Brésil revêt peu d’importance, a souligné, de son côté, John Kerry, président de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain.

« Ainsi que nous le savons, au cours des mois ayant précède la proposition originale de la communauté internationale, l’Iran est passé de 1800 à 2300 kilos d’uranium enrichi, si bien qu’il ne s’agit plus de la même situation. Et il est possible, qu’en l’absence d’autres éléments dans l’accord, un développement majeur concernant la mise au point de l’arme intervienne durant l’échange de matières fissiles, » a déclaré le sénateur Kerry.

La secrétaire d’Etat Clinton a informé les sénateurs qu’elle s’est entretenue avec son homologue russe, Sergei Lavrov, au sujet du projet de résolution. Moscou avait, avant cela, indiqué qu’il partageait les préoccupations américaines concernant l’accord de Téhéran.

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