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Un des kamikazes de Bruxelles identifié comme geôlier par d'ex-otages français en Syrie


Une combinaison de trois images montre Najim Laachraoui identifié sur un faux passeport comme Soufiane Kayal par la police fédérale belge, lors d'un transfert d'argent par Western Union dans la région bruxelloise de Belgique, 17 novembre 2015. (Police fédérale belge/AP)
Une combinaison de trois images montre Najim Laachraoui identifié sur un faux passeport comme Soufiane Kayal par la police fédérale belge, lors d'un transfert d'argent par Western Union dans la région bruxelloise de Belgique, 17 novembre 2015. (Police fédérale belge/AP)

Quatre journalistes français ex-otages en Syrie - Didier François, Pierre Torrès, Edouard Elias et Nicolas Hénin - ont affirmé qu'un de leurs geôliers était nommé Abou Idriss

Le Belge Najim Laachraoui, l'un des deux jihadistes qui se sont fait exploser à l'aéroport de Bruxelles le 22 mars, a été identifié par plusieurs ex-otages français retenus en Syrie en 2013 et 2014, comme l'un de leurs geôliers, ont indiqué vendredi des sources proches de l'enquête.

Selon l'une de ces sources, quatre journalistes français - Didier François, Pierre Torrès, Edouard Elias et Nicolas Hénin - ont affirmé qu'un de leurs geôliers était nommé Abou Idriss.

"Nicolas Hénin a identifié formellement" cet Abou Idriss comme étant Najim Laachraoui, a confirmé son avocate Me Marie-Laure Ingouf, après des informations dévoilées par les journaux français Journal du dimanche et Le Parisien.

Les ex-otages, libérés en avril 2014 après dix mois de captivité, avaient déjà identifié deux de leurs geôliers: le Français Mehdi Nemmouche, tueur présumé du Musée juif de Bruxelles en mai 2014 (4 morts), et un autre Français, Salim Benghalem, proche des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris (17 morts).

Décrit comme "un bon élève, sans problème disciplinaire", Laachraoui, 24 ans, a rejoint l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie en février 2013, selon le parquet belge.

Sa trace réapparaît le 9 septembre 2015, deux mois avant les attentats de novembre à Paris (130 morts), lors d'un contrôle routier à la frontière austro-hongroise, au côté notamment de Salah Abdeslam, suspect-clé de ces attentats, arrêté le 18 mars.

Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été l'artificier de ces attentats, voire l'un des coordinateurs, et d'avoir été en liaison téléphonique avec certains des kamikazes du 13 novembre.

Avec AFP

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