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Un opposant et cousin du président Bongo interpellé au Gabon


بخشی از داخل کلیسای جامع نوتردام در پاریس بعد از آتش سوزی گسترده دوشنبه شب. 
بخشی از داخل کلیسای جامع نوتردام در پاریس بعد از آتش سوزی گسترده دوشنبه شب. 

Ancien patron du renseignement du Gabon, Léon-Paul Ngoulakia, a été interpellé vendredi à Libreville.

M. Ngoulakia a été interpellé alors qu'il "circulait à bord d'un véhicule avec une forte somme d'argent et des tracts appelant à la sédition", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire sous couvert d'anonymat.

"Il a été arrêté et transporté à la direction du renseignement. Des perquisitions sont en cours à son domicile", a assuré son avocat parisien Eric Moutet, défenseur de plusieurs membres de l'opposition gabonaise.

"Je suis en audition à la DGR", avait déclaré plus tôt M. Ngoulakia joint par téléphone avant que l'appel ne soit interrompu.

"M. Léon Paul Ngoulakia, candidat à l'élection présidentielle du 27 août 2016, qui avait rallié Jean Ping, vient d'être arrêté à Libreville et conduit à la Direction générale de recherche de la gendarmerie nationale" (DGR), a indiqué de son côté dans un communiqué l'équipe de campagne de l'opposant Jean Ping.

M. Ngoulakia, 58 ans, a dirigé le Conseil national de sécurité (CNS) de 2009 à 2013.

Cousin germain du président Ali Bongo Ondimba, il a rompu début 2016 avec lui et a présenté sa candidature à la présidentielle du 27 août, avant de rallier M. Ping avant l'élection, qui s'est proclamé élu face à M. Bongo, déclaré vainqueur par la Commission électorale.

L'annonce de cette interpellation intervient alors que le Gabon attend anxieusement la décision de la Cour constitutionnelle.

La Cour doit se prononcer sur le recours de Jean Ping contre la réélection d'Ali Bongo.

La proclamation de la victoire d'Ali Bongo avait entraîné le 31 août des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville dans plusieurs villes du pays, ainsi que plusieurs centaines d'arrestations.

Habitués à la paix civile, les Gabonais redoutent de nouveaux troubles à l'annonce du verdict de la Cour Constitutionelle.

Avec AFP

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