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Un officier des forces armées maliennes assassiné à Tombouctou


Combattants d'Ansar Dine enseignant l'observation de la charia à des habitants de Tombouctou, 15 août 2015.
Combattants d'Ansar Dine enseignant l'observation de la charia à des habitants de Tombouctou, 15 août 2015.

Un officier de l'armée malienne a été assassiné dans la nuit de dimanche par des hommes armés à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali

L’incident s’est produit dans la résidence de la victime. Les assaillants, qui sont venus à moto, ont pris la fuite, comme nous l’explique Abdoulaye Traore, directeur de Radio Bouctou, partenaire de VOA Afrique.

Un officier assassiné à Tombouctou, par Abdoulaye Traore, directeur de Radio Bouctou, partenaire de VOA Afrique
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Le capitaine Hamatta Ag Oumalha Ansary "a été abattu dimanche (dans la) nuit devant son domicile par deux terroristes. Nous les recherchons", a déclaré sous couvert de l'anonymat un responsable de l'armée malienne à Tombouctou, joint par téléphone depuis Bamako, la capitale.

L'information a été confirmée par deux élus de la ville de Tombouctou.

"Les deux assassins sont venus à pied dans le quartier Hama Bangou (est de Tombouctou), où habite le capitaine. Ils avaient sûrement des complices qui les informaient par téléphone", a expliqué un des élus. Selon lui, lorsque l'officier, qui appartenait à l'armée de terre, est apparu à son portail, "les deux hommes ont tiré" sur lui, "il est mort sur le coup".

"Cette mort est une grande perte pour le Mali dans sa lutte contre le terrorisme", a affirmé le second élu, vantant "les grands mérites" du capitaine Hamata Ag Oumalha Ansary.

Une enquête pour "assassinat" a été ouverte par le tribunal de Tombouctou, a indiqué une source judiciaire sur place, confirmant également la mort de l'officier.

Le capitaine assassiné était "un vaillant militaire" qui aidait l'armée à traquer "les terroristes" dans la région de Tombouctou, a affirmé le responsable de l'armée malienne.

Des groupes armés jihadistes ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l'armée face à une rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le gouvernement, des groupes armés qui le soutiennent et l'ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.

Avec AFP

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