Cet adolescent né en Belgique a été arrêté cette semaine à Rennes, dans l'ouest de la France, où sa famille s'est installée récemment.
Son nom est apparu dans l'enquête sur une adolescente de 16 ans arrêtée en août alors qu'elle se disait prête à commettre une action violente au nom du jihad, dans des messages sur la messagerie cryptée Telegram.
L'adolescent, qui se faisait appeler Abou Omar dans ses échanges, se montrait lui aussi actif sur Telegram, notamment sur le compte administré par Rachid Kassim. Les enquêteurs s'interrogent aussi sur sa volonté de passer à l'acte, a indiqué une source proche de l'enquête.
Depuis cet été, au moins une quinzaine de personnes, souvent jeunes voire mineures, ont été interpellées et inculpées pour des menaces d'attentats inspirées par les appels au meurtre lancés sur Telegram par Rachid Kassim depuis la zone irako-syrienne.
Cette messagerie, où les comptes peuvent être cryptés et difficiles d'accès pour les services de renseignement, est prisée par les jihadistes. Ils y voient un moyen de s'adresser à leurs partisans, mais aussi à des jeunes fragiles et manipulables.
Kassim, 29 ans, est notamment soupçonné d'avoir téléguidé les deux jeunes hommes de 19 ans, qui ont tué un prêtre dans son église fin juillet en France, avant d'être abattus par les forces de l'ordre. Il est visé par un mandat d'arrêt international dans ce dossier.
La France fait face à une menace terroriste sans précédent, avec des attentats qui ont fait 238 morts depuis début 2015.
Avec AFP
