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Un haut responsable militaire égyptien tué près du Caire


Un soldat de l'armée égyptienne regarde de son poste à un point de contrôle dans la ville el-Arish, la partie troublée du nord de la péninsule du Sinaï, le 8 Juillet 2015.
Un soldat de l'armée égyptienne regarde de son poste à un point de contrôle dans la ville el-Arish, la partie troublée du nord de la péninsule du Sinaï, le 8 Juillet 2015.

Un groupe peu connu se faisant appeler Liwa al-Thawra a revendiqué l’assassinat du général de brigade Adel Ragaei, à la tête d'une division blindée dans le Sinaï, tué par balles samedi devant chez lui dans la banlieue du Caire.

Selon les proches de la victime et une source militaire, le haut officier a été atteint par une rafale de tirs alors qu'il quittait sa maison à Obour City.

Le général de brigade a succombé sur le coup, a déclaré sa belle-soeur, Houda Zein Elabedine.

Des centaines de policiers et soldats égyptiens ont été tués ces dernières années par des jihadistes, notamment dans la péninsule du Sinaï, mais de telles attaques contre de hauts dirigeants sont rares.

Le Liwa al-Thawra a revendiqué l'attaque dans un message publié sur Twitter, affirmant qu'un "groupe de combattants" l'avait tué par balles à la tête. La revendication n'a pas pu être vérifiée de source indépendante.

"Ils l'ont tué à 06H00 (04H00 GMT) (...) avant qu'il ne puisse monter dans sa voiture", a rapporté Mme Elabedine.

Un responsable militaire a confirmé à l'AFP la mort du général, sans donner plus de détails.

Le groupe apparemment islamiste avait revendiqué en août une attaque contre un barrage de police, publiant des photos de la fusillade sur internet.

Des jihadistes loyaux au groupe Etat islamique (EI) mènent une insurrection dans la péninsule du Sinaï et y infligent régulièrement des pertes aux forces de sécurité.

Ils ont également revendiqué des attaques dans ou près de la capitale, dont un attentat à la bombe contre le consulat italien au Caire en 2015 ou le meurtre par décapitation d'un Croate.

Mais d'autres groupes moins connus mènent aussi des attaques depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013.

Avec AFP

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