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Ukraine : tractations en cours pour sauver la coalition gouvernementale


Le premier ministre Arseni Iatseniouk (au c.) réagit après le vote de confiance du 16 février au Parlement
Le premier ministre Arseni Iatseniouk (au c.) réagit après le vote de confiance du 16 février au Parlement

Le retrait de deux partis membres de la coalition du Premier ministre Arseni Iatseniouk menace de faire basculer le pays dans l'instabilité politique et des élections anticipées

La coalition pro-occidentale au pouvoir en Ukraine est sur le point d'éclater après la sortie jeudi d'un second parti, très critique envers le Premier ministre Arseni Iatseniouk, qui a échappé mardi à une motion de censure.

Le parti Samopomitch, qui compte 26 députés au Parlement sur un total de 450, a annoncé qu'il quittait la coalition après une décision similaire la veille du parti Batkivchtchina de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko (19 parlementaires).

Le président ukrainien Petro Poroshenko
Le président ukrainien Petro Poroshenko

Les deux partis restants, ceux du président Petro Porochenko et du Premier ministre Arseni Iatseniouk perdent dès lors la majorité, ne disposant que de 217 voix alors qu'un minimum de 226 est requis au parlement.

Néanmoins, le Parti radical, une petite formation populiste disposant de 21 députés, s'est dit prêt à rejoindre la coalition, ce qui permettrait de retrouver la majorité.

"Nous sommes prêts à participer à la formation d'une nouvelle coalition avec un nouveau programme", a déclaré le chef du parti, Oleg Liachko, selon des images télévisées.

"Nous sommes prêts à former un nouveau gouvernement capable de sortir le pays de l'abîme", a-t-il ajouté.

M. Iatseniouk a déploré jeudi la décision des deux partis, les accusant de vouloir provoquer des élections anticipées.

"Nous ne permettrons pas que le pays retombe dans l'instabilité, qu'il soit privé de l'aide étrangère et de réformes", a-t-il déclaré au cours d'un conseil des ministres.

Un effondrement de la coalition et un échec des parlementaires à en former une nouvelle dans un délai d'un mois donneraient en effet au président le droit de dissoudre le Parlement, ce qui aboutirait à de nouvelles élections législatives.

Le président Porochenko a cependant annoncé qu'il ne souhaitait pas en arriver là.

Avec AFP

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