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Trump et Netanyahu évoquent au téléphone le "danger" iranien


Une femme lit un journal devant la projection d’une réunion entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu, Tel Aviv, Israël, 15 février 2017.
Une femme lit un journal devant la projection d’une réunion entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu, Tel Aviv, Israël, 15 février 2017.

Le président américain Donald Trump a appelé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les deux hommes ont longuement discuté des menaces posées selon eux par l'Iran, a annoncé le bureau de M. Netanyahu.

"Les deux dirigeants ont parlé en détails des dangers qui découlent du programme nucléaire iranien, de l'agression iranienne dans la région (du Moyen-Orient) et du besoin de travailler ensemble pour contrer ces dangers", a précisé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

L'Iran est considéré comme l'ennemi numéro un par l'Etat hébreu. La République islamique, elle, ne reconnaît pas l'existence d'Israël et n'a plus de relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1980, après la révolution islamique de 1979 et l'invasion de l'ambassade américaine par des étudiants islamiques.

Conclu en juillet 2015 par l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie et Allemagne), l'accord sur le nucléaire garantit la nature pacifique du programme nucléaire, en échange de la levée progressive des sanctions internationales contre Téhéran.

Ce dossier avait été abordé à la mi-février lors de la première rencontre à la Maison blanche entre le Premier ministre israélien et M. Trump.

Le président américain avait alors affirmé que l'accord nucléaire iranien était "l'un des pires" qu'il ait jamais vus et qu'il oeuvrerait "pour empêcher à jamais l'Iran de développer une arme nucléaire". Mais il s'est gardé d'annoncer la remise en cause de cet accord rejeté aussi par M. Netanyahu.

Le Premier ministre israélien dénonce également le soutien militaire de l'Iran au régime de Bachar al-Assad dans son conflit face à la rébellion. Dimanche, Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il allait tenter de convaincre jeudi à Moscou le président russe Vladimir Poutine, lui aussi un allié du régime syrien, d'empêcher une présence militaire iranienne permanente en Syrie.

Avec AFP

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