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Trump dénonce un traitement digne de l'"Allemagne nazie"


បាតុករ​គាំពារ​បរិស្ថាន​ប្រមូលផ្តុំ​ជុំវិញ​ក្បាល​រូប​សំណាក​ ដែលត្រូវ​បាន​រឹបអូស​ដោយ​ប៉ូលិស​នៅ​លើ​ស្ពាន​ Lambeth ក្នុង​ក្រុង​ឡុងដ៍។
បាតុករ​គាំពារ​បរិស្ថាន​ប្រមូលផ្តុំ​ជុំវិញ​ក្បាល​រូប​សំណាក​ ដែលត្រូវ​បាន​រឹបអូស​ដោយ​ប៉ូលិស​នៅ​លើ​ស្ពាន​ Lambeth ក្នុង​ក្រុង​ឡុងដ៍។

Peu avant sa première conférence de presse en plusieurs mois, le président élu américain Donald Trump a démenti mercredi avec colère avoir fait l'objet de pressions de la part de la Russie, après la publication dans les médias américains de notes de renseignement faisant état de dossiers russes sur le milliardaire.

"La Russie n'a jamais tenté de faire pression sur moi. JE N'AI RIEN A VOIR AVEC LA RUSSIE. PAS DE CONTRAT. PAS DE PRETS. RIEN DU TOUT!", a écrit Donald Trump sur Twitter.

Furieux de la publication mardi par le site Buzzfeed d'une note de 35 pages détaillant des liens allégués de son entourage avec le Kremlin --une note dont la véracité n'a pas été confirmée--, le 45e président des Etats-Unis s'en est une nouvelle fois pris aux services américains.

"Les agences de renseignement n'auraient jamais dû permettre cette fausse information de 'fuiter' auprès du public. Le dernier coup contre moi. Vivons-nous dans l'Allemagne nazie?" a-t-il ajouté.

L'affaire devrait occuper la première conférence de presse du républicain depuis son élection le 8 novembre, un rendez-vous très attendu et fixé à 11H00 (16H00 GMT) dans la Trump Tower, au coeur de Manhattan. C'est dans ce même bâtiment de verre qu'il avait lancé, le 16 juin 2015, sa candidature après une descente d'escalator désormais célèbre.

Plusieurs médias américains ont fait état mardi soir de ce document de 35 pages contenant des informations supposément compromettantes et qui accréditent l'hypothèse de liens entre l'entourage de Donald Trump et le pouvoir russe.

Les notes ont été rédigées de juin à décembre 2016 par un ancien agent du renseignement britannique qui est jugé crédible par le renseignement américain, pour le compte d'opposants politiques au candidat Trump.

Les notes détaillent notamment des informations sur des échanges de renseignements supposés pendant plusieurs années entre Donald Trump, ses proches et le Kremlin, dans les deux directions.

Elles contiennent des informations présentées comme compromettantes sur Donald Trump, comme l'existence alléguée d'une vidéo à caractère sexuel avec des prostituées, filmée clandestinement lors d'une visite à Moscou en 2013 par les services russes dans le but d'en faire un moyen de chantage.

Falsification?

Selon CNN, les chefs du renseignement américain ont présenté à M. Trump, ainsi qu'à Barack Obama et plusieurs responsables du Congrès, un résumé de deux pages de ces notes, ce qui souligne l'importance qu'ils semblent leur accorder.

Ces informations, malgré de nombreuses zones d'ombre, ont provoqué le trouble à Washington, et notamment au Congrès.

Le Kremlin a assuré mercredi ne pas avoir de "dossiers compromettants" sur le président élu et qualifié les accusations des chefs du renseignement américain de "falsification totale" destinée à saper les relations avec Washington.

"La fabrication de tels mensonges est une tentative évidente de faire du tort à nos relations bilatérales" avant l'investiture de Donald Trump, favorable à un rapprochement avec Moscou, a assuré le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov.

En plein bras de fer avec les services de renseignement au sujet du piratage informatique présumé par Moscou de la présidentielle américaine, M. Trump a martelé ce week-end que "seuls les imbéciles" pouvaient penser qu'avoir "une bonne relation avec la Russie était (...) une mauvaise chose".

Selon un sondage Quinnipiac University publié mardi, 51% des électeurs désapprouvent (contre 31% qui approuvent) la façon dont il remplit son rôle de président élu. Et une majorité d'entre eux jugent qu'il devrait mettre fin à ses tweets.

Conflits d'intérêts

Le président élu, qui n'a pas participé à une véritable conférence de presse depuis fin juillet, devait initialement se plier à l'exercice le 15 décembre pour s'exprimer sur le devenir de son empire immobilier mais avait annulé le rendez-vous.

"Même si la loi ne m'y oblige pas, je vais abandonner mes affaires avant le 20 janvier pour pouvoir me concentrer sur la présidence", avait-il alors tweeté.

Question centrale: comment le magnat de l'immobilier tracera-t-il une ligne étanche entre ses affaires et sa présidence tant sa famille a été étroitement associée à sa campagne et à la transition?

Son groupe, Trump Organization, est une nébuleuse non cotée en Bourse, avec des activités dans 20 pays, de l'Ecosse à Dubaï via les Philippines, de l'hôtellerie au mannequinat en passant par les clubs de golf et les gratte-ciel résidentiels.

La société ne publie aucun chiffre et, faute de déclarations d'impôts que le milliardaire a toujours refusé de publier, impossible de se faire une idée précise.

Le flou est tel que l'évaluation même de sa fortune est controversée: lui-même dit 10 milliards, Forbes 3,7.

Avec AFP

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