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Transfert à N'Djamena des corps de cinq Casques bleus tchadiens tués au Mali


Casques bleus de la MINUSMA saluant les drapeaux du Mali et de l'Onu, le 29 mai 2015, Bamako, Mali.
Casques bleus de la MINUSMA saluant les drapeaux du Mali et de l'Onu, le 29 mai 2015, Bamako, Mali.

Les corps des cinq Casques bleus tués la semaine dernière dans une attaque dans le nord-est du Mali ont été transférés mardi à N'Djamena, après une cérémonie d'hommage à Bamako, a appris l'AFP auprès de l'ONU dans la capitale malienne.

La cérémonie s'est déroulée dans la cour du quartier général de la Minusma dans la capitale malienne, selon des témoins et des images diffusées par la mission onusienne, montrant notamment cinq cercueils couverts, chacun, du drapeau de l'ONU sur lequel repose un béret bleu.

"C'est avec une grande tristesse que nous sommes tous réunis ce matin, pour rendre un ultime hommage à cinq valeureux Casques bleus du contingent tchadien qui ont perdu la vie le mercredi 18 mai, près d'Aguelhok, suite à une abjecte attaque terroriste", a dit le chef de la Minusma Mahamat Saleh Annadif dans son allocution dont l'AFP a eu une copie.

Ces soldats de la paix escortaient un convoi logistique lorsqu'ils sont tombés dans une embuscade au nord d'Aguelhok le 18 mai. Selon la Minusma, "après avoir heurté un engin explosif, le convoi a été la cible de tirs" de la part d'"un nombre indéterminé d'assaillants", qui ont également causé trois blessés graves parmi les Casques bleus.

Trois suspects avaient été arrêtés à la suite de l'attaque. L'un d'eux est décédé en détention le 19 mai, a indiqué la Minusma le 21 mai, annonçant avoir décidé de libérer les deux autres suspects et l'ouverture d'une enquête interne sur l'attaque, les arrestations et le décès du suspect.

L'embuscade du 18 mai avait été revendiquée par un cadre du groupe djihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.

Ces djihadistes avaient été en grande partie chassés de cette région par une intervention internationale lancée en janvier 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Avec AFP

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