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Tchad : 13  régions déclarées zones à forte incidence du paludisme


Lutte contre le paludisme au Tchad (vidéo)
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Lutte contre le paludisme au Tchad (vidéo)

Le gouvernement tchadien et ses partenaires entament une campagne de distribution de masse des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action dans le cadre de la lutte contre le paludisme.

L’objectif de la campagne est de réduire de moitié le taux de mortalité et de morbidité des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceinte d’ici 2018.

Nous sommes à Koko un village situé dans la région du Mandoul au Sud du Tchad, une des 13 régions déclarées zones endémiques du paludisme. Le Tchad compte 23 régions.

Une équipe distribue des moustiquaires imprégnées à Koko, dans la région du Mandoul au Sud du Tchad, 21 février 2017. (VOA/André Kodmadjingar)
Une équipe distribue des moustiquaires imprégnées à Koko, dans la région du Mandoul au Sud du Tchad, 21 février 2017. (VOA/André Kodmadjingar)

Une marée humaine composée en grande partie des femmes et des enfants accueille dans une ambiance festive la délégation venue pour le lancement de cette campagne.

Sept millions de moustiquaires imprégnées doivent être distribuées à 10 millions de bénéficiaires, soit une moustiquaire pour deux personnes dans les 13 régions.

Selon le rapport du service de santé de la région du Mandoul, environ 150 mille cas de paludisme présumés ont été notifiés ici avec 300 décès en 2016.

Ces chiffres ne traduisent qu’une partie de la réalité. Car tous les malades ne viennent pas dans les formations sanitaires pour des raisons diverses.

Un groupe folklorique exhibe des pas de danse lors du lancement de la campagne de la distribution des moustiquaires dans la région du Mandoul au Sud du Tchad, 21 février 2017. (VOA/André Kodmadjingar)
Un groupe folklorique exhibe des pas de danse lors du lancement de la campagne de la distribution des moustiquaires dans la région du Mandoul au Sud du Tchad, 21 février 2017. (VOA/André Kodmadjingar)

Le PNUD se tient au côté du gouvernement pour dire que cette situation est inacceptable. Car aujourd’hui plus que nous disposons d’outils de prévention et de traitement efficace contre le paludisme comme les moustiquaires imprégnées, la prophylaxie pour les personnes vulnérables notamment les femmes enceinte et les enfants. Nous avons aussi le test rapidement et le traitement à base d’Atemicimine, indique la directrice pays du PNUD, Carol Flore.

Le gouverneur de la région du Mandoul Issa Adjideï saisit l’occasion pour mettre en garde toute la population de sa circonscription sur l’utilisation de ces moustiquaires.

Pour Mme le ministre de la santé publique Carmel Ngarmtinan Sou éradiquer le paludisme au Tchad, c’est possible.

La ministre de la santé publique Ngarmbatnan Sou et son staff à Mandoul au Sud du Tchad, 21 février 2017. (VOA/André Kodmadjingar)
La ministre de la santé publique Ngarmbatnan Sou et son staff à Mandoul au Sud du Tchad, 21 février 2017. (VOA/André Kodmadjingar)

Un sketch est présenté au cours de la campagne. Le scenario se base sur l’histoire d’n enfant atteint du paludisme dont les parents pensent plutôt à un envoûtement et se tournent vers les charlatans. L’affaire se dénoue quand un voisin intervient pour que l’enfant mourant soit transféré d’urgence vers un centre de santé.

Reportage d’André Kodmadjingar à Mandoul pour VOA Afrique

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