La nomination de l'émissaire va faciliter les négociations de paix et "apporter la sagesse et les solutions chinoises" aux tentatives de résolution de la crise, a déclaré M. Hong, estimant une solution politique comme "la seule issue".
Pour Jean-Pierre Cabestan, de l'Université baptiste de Hong-Kong, la Chine a choisi le bon moment pour cette initiative.
Les négociations de paix menées à Genève sur le conflit "pourraient s'intensifier et cela constitue une bonne opportunité pour la Chine de s'impliquer davantage et d'être perçue comme une contributrice à une solution négociée", a-t-il déclaré.
La Chine "peut essayer de surfer sur la nouvelle entente à minima entre la Russie et les Etats-Unis pour faire partie de la photo lorsque sera adoptée une résolution finale, si une telle résolution prend forme", estime M. Cabestan.
Mais l'implication croissante de Pékin, tout comme le nombre grandissant de ses hommes d'affaires et ressortissants travaillant à l'étranger, peut également s'avérer à double tranchant.
En novembre, le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui contrôle une partie du territoire syrien, avait annoncé l'exécution d'un otage chinois.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait confirmé sa mort, jugée "inhumaine", et appelé à traduire les meurtriers en justice.
Avec AFP