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L'armée russe affirme qu'il n'y avait pas d'enfants dans l'école bombardée à Idleb en Syrie


Une salle de classe après le bombardement de l'école de Hass, province d'Idleb, Syrie, le 26 octobre 2016.
Une salle de classe après le bombardement de l'école de Hass, province d'Idleb, Syrie, le 26 octobre 2016.

L'armée russe a nié lundi la présence d'enfants dans une école de la province d'Idleb, en Syrie, où 28 personnes ont été tuées fin octobre dans un bombardement attribué à la Russie par les médias occidentaux.

"Aucune preuve, même indirecte, n'a été présentée sur la présence d'enfants dans le bâtiment" situé dans le village de Hass, dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré dans un communiqué le porte-parole de l'armée, Igor Konachenkov.

Le 26 octobre, le bombardement aérien d'une école à Hass avait provoqué la mort de 22 enfants et de six enseignants, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

Après ce bombardement, des médias arabes et occidentaux ont accusé la Russie, fidèle alliée du régime syrien, de "crime de guerre".

Dans un rapport publié dimanche, l'ONG Human Rights Watch a repris l'accusation, provoquant lundi la colère du porte-parole du ministère russe de la Défense qui a estimé qu'elle "ne tient pas la route".

Au lendemain du bombardement, la diplomatie russe avait déjà démenti être l'auteur de l'attaque, sans pour autant remettre en cause le bilan de la tragédie.

Depuis le 30 septembre 2015, la Russie fait intervenir son aviation pour soutenir le président syrien Bachar Al-Assad, et elle a toujours affirmé frapper des "cibles terroristes". Mais les pilotes russes ont déjà été soupçonnés par les Occidentaux de viser les rebelles modérés et de commettre des "crimes de guerre" contre les civils.

Avec AFP

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