L’Observatoire syrien des droits humains basés à Londres affirme que des chars de l’armée ont pilonné Busra-al-Harir, un bastion des opposants. Les bombardements se sont également poursuivis contre la ville de Homs, disent les activistes.
A Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov a accusé des forces non spécifiées de chercher à saper les efforts visant à mettre un terme plus d’un an de bain de sang en Syrie.
« Les Amis de la Syrie », pays soutenant l’opposition syrienne, tenaient justement leur réunion aujourd’hui à Paris. S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a dit qu’il est essentiel de surveiller de près ce qu’il a appelé « les manœuvres » des autorités syriennes pour échapper à l’impact de plus en plus pénible des sanctions internationales.
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé, qui a dit, par ailleurs, que la communauté internationale doit exiger une véritable liberté de mouvement pour les observateurs militaires de l’ONU et poursuivre les pressions sur la Syrie en renforçant les sanctions contre ce pays.