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"Super Saturday" : victoires de Cruz et Sanders mais les favoris confortent leur avance


Ted Cruz salue la foule à Whichita, dans le Kansas, samedi 5 mars 2016. (AP Photo/Orlin Wagner)
Ted Cruz salue la foule à Whichita, dans le Kansas, samedi 5 mars 2016. (AP Photo/Orlin Wagner)

Malgré leurs victoires remarquées samedi soir, Ted Cruz et Bernie Sanders restent derrière les favoris Donald Trump et Hillary Clinton en nombre de délégués pour l'investiture.

Les sénateurs Ted Cruz et Bernie Sanders ont remporté des victoires retentissantes samedi 5 mars lors d'une nouvelle série de primaires républicaine et démocrate. Donald Trump et Hillary Clinton ont cependant consolidé leur statut de favoris.

Ted Cruz, qui ne cesse de se présenter comme l'ultime rempart dans le camp républicain face à un Donald Trump, l'a emporté largement dans deux Etats sur les quatre qui étaient en jeu samedi soir : le Kansas et le Maine.

Mais il n'a pu empêcher le magnat de l'immobilier de s'imposer en Louisiane, Etat du sud du pays qui était le plus important de la soirée en termes de délégués.

Et Donald Trump a également remporté le Kentucky, selon les projections des télévisions américaines, portant à douze le nombre de primaires remportées à ce jour, contre six pour Ted Cruz.

Marco Rubio perd pied

En revanche, le sénateur de Floride Marco Rubio semblait de plus en plus perdre pied dans la course à la Maison Blanche.

"Personnellement, j'appellerais à ce qu'il se retire de la course. Je suis prêt à affronter Ted en un contre un", a d'ailleurs lancé M. Trump lors d'une conférence de presse, à West Palm Beach, en Floride.

Auparavant, celui qui se présente désormais comme la seule alternative à Trump, a dit avoir vu dans les résultats de samedi la "continuation" de sa progression dans l'électorat républicain.

"Ce que nous voyons, ce sont les conservateurs en train de se rassembler, les républicains en train de se rassembler", a affirmé Ted Cruz, dans l'Idaho où il faisait campagne.

La prochaine fournée de primaires républicaines est prévue mardi dans le Michigan, le Mississippi, l'Idaho et à Hawaï, avant un nouveau "super-mardi" le 15 mars ou 5 grands Etats seront en jeu, dont la Floride.

Trump contre l'élite

La rhétorique fleurie et scabreuse de Donald Trump lors du dernier débat républicain jeudi soir a continué à secouer la hiérarchie du parti républicain.

Mais il n'était pas certain que la campagne lancée contre lui par l'élite du Parti républicain, dont l'ancien candidat à la présidentielle en 2012 Mitt Romney, puisse être suffisante pour lui faire perdre son avance.

"C'est l'establishment. L'establishment est contre nous", s'est défendu M. Trump samedi lors d'un meeting à Wichita, dans le Kansas.

Le milliardaire a annulé à la dernière minute sa participation samedi au CPAC, grand-messe annuelle des conservateurs américains purs et durs près de Washington, où il n'était pas vraiment en odeur de sainteté.

Deux victoires à une pour Sanders

Dans le camp démocrate, le pourfendeur de "Wall Street" Bernie Sanders a redonné avec ses deux victoires samedi dans le Kansas et le Nebraska des couleurs à une campagne qui était sortie considérablement affaiblie après le "super mardi" lors duquel Hillary Clinton avait raflé sept victoires.

Mais l'ancienne Première dame, favorite de l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a confirmé sa force avec une large victoire en Louisiane, le plus important des Etats en lice samedi soir.

Hillary Clinton a notamment bénéficié du soutien de la communauté noire, un vote que Bernie Sanders ne parvient pas à obtenir.

Avec AFP

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