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Soudan : les nombreux défis du pays et du Sud après le référendum


Le président soudanais Omar el-Béchir en visite à Juba, capitale du Sud-Soudan, le 4 janvier, en compagnie du leader sud-soudanais Salva Kiir
Le président soudanais Omar el-Béchir en visite à Juba, capitale du Sud-Soudan, le 4 janvier, en compagnie du leader sud-soudanais Salva Kiir

La probable partition du Soudan reposera le problème du partage des eaux du Nil. C’est toute la configuration de la sous région qui risque de changer, estime Roland Marchall, directeur de la revue Politique africaine.

Le Sud-Soudan tient, dimanche, un référendum pouvant conduire à son indépendance. Après 27 ans de guerre civile entre le Nord musulman et le Sud, à majorité chrétienne et animiste, l’Accord de paix de 2005 avait programmé cette consultation populaire. A partir du 9 janvier, ce pays devra donc faire face à des défis énormes.

« Les problèmes de fond, structurels, du Sud-Soudan et du Soudan dans son ensemble vont perdurer. Si on prend le Sud-Soudan, on a affaire à une des régions les plus pauvres du monde », a expliqué Nicolas Verken de l’agence Oxfam à Juba, la capitale du Sud-Soudan.

La probable partition du Soudan reposera le problème du partage des eaux du Nil. C’est toute la configuration de la sous région qui risque de changer, estime Roland Marchal, directeur de la revue Politique africaine.

« L’Ethiopie, depuis des mois, pousse à une remise en cause radicale de l’Accord de 1959 et quand vous regardez l’Association des pays riverains du Nil, qu’il faut une voix pour faire basculer le partage des eaux du Nil dans un sens qui privilégierait, ou qui prendrait davantage compte de ces intérêts éthiopiens », a souligné M. Marchal.

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