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Snowden : diplomates étrangers sous surveillance électronique britannique


Un avis d’alerte du transporteur Home Carrier au sujet d’ Edward Snowden, est vu au comptoir d'enregistrement à l’ aéroport Chiang Mai, en Thailande, le 14 Juin, 2013. Un diplomate britannique a confirmé que le gouvernement britannique a publié l'alerte aux compagnies aériennes du monde entier, leur demandant de ne pas permettre Snowden à bord des vols vers le Royaume-Uni. (AP Photo / Arthit Suriyawongkul)
Un avis d’alerte du transporteur Home Carrier au sujet d’ Edward Snowden, est vu au comptoir d'enregistrement à l’ aéroport Chiang Mai, en Thailande, le 14 Juin, 2013. Un diplomate britannique a confirmé que le gouvernement britannique a publié l'alerte aux compagnies aériennes du monde entier, leur demandant de ne pas permettre Snowden à bord des vols vers le Royaume-Uni. (AP Photo / Arthit Suriyawongkul)

L’ancien employé de la NSA aurait fourni à la presse des documents sur l’espionnage de certains participants au sommet du G-20, en 2009.

Le gouvernement britannique a espionné des diplomates participant au sommet du G-20, en 2009 à Londres. C’est ce qu’affirme le Guardian, sur la base de documents fournis, dit-il, par l’Américain Edward Snowden. Les révélation de l’ancien contractuel de la NSA sur l’affaire des relevés téléphoniques et prétendus accès, de l’agence américaine, aux serveurs de groupes informatiques continuent de défrayer la chronique.

Dans un article publié ce lundi, le journal britannique indique que les services secrets du GCHQ ont piraté les téléphones et ordinateurs des délégués turcs et sud-africains à ce sommet. L’agence britannique a leurré certains délégués au G-20, en les amenant à utiliser des cybercafés qu’elle avait secrètement “truqués” pour intercepter leurs communications.

Le Guardian a publié des versions de certains des documents reçus, selon le journal, de Snowden qui est à Hong Kong, depuis qu’il a commencé à révéler des secrets de son ancient employeur au début du mois. L’authenticité de ces documents n’a pas pu être établie pour le moment, mais leur publication coïncide avec l’ouverture en Irlande du nord du sommet du G-8, dont le premier ministre britannique est l’hôte.

Refus de commenter de David Cameron
David Cameron s’est refusé à confirmer ou à infirmer l’article du Guardian, disant que « commenter des questions de sécurité serait un grand précédent pour un gouvernement britannique ».

On ne sait pas au juste comment Snowden a pu avoir accès à des secrets britanniques. Mais Richard Aldrich, un universitaire qui a écrit sur l’histoire du GCHQ, a dit à l’Associated Press que cette agence britannique a collaboré étroitement avec la NSA.

Pékin : Non-sens total
Par ailleurs, une porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a averti que les autorités américaines devraient prêter attention aux soucis internationaux concernant les opérations de surveillance de la NSA, et fournir (je cite) « les explications nécessaires ». Il s’agit-là du premier commentaire officiel chinois depuis l’arrivée de Snowden à Hong Kong.

Hua Chunying a, par ailleurs, démenti que l’Américain ait espionné pour le compte de la Chine, qualifiant cette suggestion de « non-sens total ». Dimanche, l’ancien vice-président Dick Cheney s’est dit préoccupé par la possibilité que Snowden coopère avec les autorités chinoises.

L’Américain se cache quelque part à Hong Kong, mais a donné des interviews à plusieurs journaux. Il s’est juré d’user du système hérité des Britanniques par ce territoire autonome chinois pour lutter contre toute tentative de l’extrader aux Etats-Unis.

Le FBI, la police fédérale américaine, a annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle contre Snowden, mais elle n’a engagé aucune action contre lui, ni n’a demandé son extradition.
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