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Six cas de virus à Ebola au Mali, selon l'OMS


La Clinique Pasteur de Bamako, au Mali, où un imam a été soignéa avant de décéder du virus à Ebola (Reuters)
La Clinique Pasteur de Bamako, au Mali, où un imam a été soignéa avant de décéder du virus à Ebola (Reuters)

Un effort « massif » est en cours, selon l’OMS, pour retrouver les gens qui auraient été en contacts avec les défunts, pour empêcher toute nouvelle transmission de la maladie.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), on recense six cas de la fièvre à Ebola au Mali, dont cinq ont pu être confirmés par des analyses. Parmi ces cas : celui de la fillette de 2 ans, décédée de la maladie le 24 octobre. Grâce à un travail intense, 118 personnes ayant été en contact avec l’enfant ont pu être retrouvées, et 21 jours plus tard – soit la période maximum d’incubation de la maladie - aucune n’a montré de symptômes de l’Ebola.

Le virus a été « très certainement » réintroduit au mali par le grand imam de 70 ans venu de Guinée, qui est décédé à la Clinique Pasteur de Bamako le 27 octobre, affirme l’OMS. Depuis qu’il est mort, l’un de ses infirmiers, âgé de 25 ans, a succombé au virus. Un médecin qui l’avait soigné récupère toujours de la maladie et un ami de l’iman, qui lui avait rendu visite à la Clinique Pasteur, est décédé le 10 novembre sans qu’on puisse établir de diagnostic. Cet ami aurait contaminé deux personnes, une femme de 57 ans qui est morte le 12 novembre, et le fils de cette dame, décédé le 14 novembre. Selon l’OMS, des analyses ont montré que tous deux ont perdu la vie à cause de la fièvre à Ebola.

Un effort « massif » est en cours, ajoute l’OMS, pour retrouver les gens qui auraient été en contacts avec les défunts, pour empêcher toute nouvelle transmission. Quelque 338 contacts ont déjà été identifiés, dont 303 ont été placés sous surveillance.

Malheureusement, note l’OMS, les funérailles de l’imam, dont la dépouille a été rapatriée dans son village natal de Kourémalé, en Guinée, a attiré des milliers de personnes. Selon les informations recueillies, certaines d’elles auraient touché le corps du défunt. Il s’agit de les retrouver, et les efforts se poursuivent en ce sens.

L'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a mis sur pied deux centres de traitement, l’un à Bamako et l’autre à Kayes. Pour le moment, son centre de traitement à Bamako est le seul de la capitale. Il compte six lits pour les cas suspects et six autres pour les cas confirmés.

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