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Sévères critiques des Saoudiens contre le président Obama


Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le m inistre saodien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir (au centre) à Riyadh (Janvier 2016)
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le m inistre saodien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir (au centre) à Riyadh (Janvier 2016)

La tension était déjà palpable dans les relations entre les Etats-Unis et non seulement l’Arabie saoudite, mais aussi d’autres pays arabes, comme l’Egypte et des Emirats arabes unis, explique Walid Phares, professeur à la National Defense University de Washington.

Des déclarations du président américain Barack Obama au magazine américain The Atlantic suscite des critiques sans précédent de l’Arabie saoudite. L’ire des Saoudiens a été provoquée par un article de ce magazine rapportant que le chef de l’exécutif américain reproche notamment aux Saoudiens de chercher à influencer d’autres pays musulmans et à exporter le "wahhabisme"; des propos dénoncés par de nombreux éditorialistes saoudiens, ainsi que le prince Turki Al-fayçal, ancien ambassadeur saoudien à Washington et ancien chef des renseignements saoudiens.

Un entretien avec Walid Phares de la National Defense University de Washington
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La tension était déjà palpable dans les relations entre les Etats-Unis et non seulement l’Arabie saoudite, mais aussi d’autres pays arabes, comme l’Egypte et des Emirats arabes unis, explique sur VOA Afrique Walid Phares, professeur à la National Defense University de Washington, dans une interview accordée à Voaafrique. Selon lui, les Saoudiens n’avaient pas digéré l’accord nucléaire conclu par l’Iran et les puissances mondiales.

"Ces tensions étaient souterraines ; elles ont explosé maintenant, certainement à cause de la position du président, qui a intimé que le wahhabisme était derrière l’expansion de l’islamisme et donc du radicalisme", a souligné Walid Phares. Pour lui, les Saoudiens perçoivent cette déclaration comme d’une prise de position contre les sunnites, en faveurs des chiites en l’absence de critique contre ces derniers.

Notant la réticence des pays occidentaux à critiquer l’Arabie saoudite, Walid Phares a souligné que les Etats-Unis sont, pour le moment, la seule puissance occidentale en position de le faire, les autres ayant encore besoin du pétrole saoudien et arabe.

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