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Sénégal : les manifestations politiques interdites à de Dakar


Un activiste du group hip-hop "Y'en a marre" lors d'un concert communautaire dans le quartier Dalifort de Dakar
Un activiste du group hip-hop "Y'en a marre" lors d'un concert communautaire dans le quartier Dalifort de Dakar

Dakar a connu, en fin juin, de nombreux mouvements protestation, parfois violents, contre les délestages chroniques et contre la tentative du président Abdoulaye Wade de modifier la Constitution.

Les autorités sénégalaises ont interdit tout rassemblement politique dans le centre de Dakar, la capitale, deux jours avant une manifestation prévue contre le président Abdoulaye Wade et son gouvernement. Le décret pris par le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, cite des « raisons de sécurité » pour justifier cette décision, qui interdit toute manifestation politique devant les immeubles gouvernementaux et sur les principales places de la capitale.

« Ils ont interdit toute manifestation dans le carré où se trouve la présidence de la République, mais le Mouvement du 23 juin va bel et bien manifester, le 23 juillet 2011, de 9H du matin à 18H, à la place de l’Obélisque », Abdoul Aziz Diop, coordonateur de la Commission Communications du Mouvement du 23 juin.

Selon M. Diop les différentes formations membres du Mouvement ont, chacune, leur service d’ordre pour assurer que tout se passe pacifiquement. Du reste, a-t-il ajouté, la manifestation ayant été autorisée par les autorités compétentes, la police sera également là pour faire son travail.

Violente manifestation dans une proche de l'Assemblée nationale, à Dakar, le 23 juin
Violente manifestation dans une proche de l'Assemblée nationale, à Dakar, le 23 juin

Dakar a connu, en fin juin, de nombreux mouvements protestation, parfois violents, contre les délestages chroniques et contre la tentative du président Abdoulaye Wade de modifier la Constitution.

Selon l’opposition, les changements envisagés par M. Wade visaient à faciliter sa réélection et ouvrir la voie à son fils pour lui succéder à la tête du pays.

La semaine dernière, le chef de l’Etat sénégalais s’est dit confiant d’être réélu, une indication qu’il envisage de se porter candidat en février 2012.

Ses adversaires disent que son second mandat expire en 2012, soutenant que la Constitution actuelle lui interdit de briguer un autre mandat ; ce auquel les partisans du président sénégalais rétorquent que la présente Constitution n’était pas en vigueur au moment où Wade accédait au pouvoir en l’an 2000.

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