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La chute des cours des matières premières pourrait compromettre le financement des élections en RDC


French Republican guards stand in front of the flag-draped coffin of late Gendarmerie officer Colonel Arnaud Beltrame, who was killed by an Islamist militant after taking the place of a female hostage during a supermarket siege in Trebes, during a national ceremony at the Hotel des Invalides in Paris.
French Republican guards stand in front of the flag-draped coffin of late Gendarmerie officer Colonel Arnaud Beltrame, who was killed by an Islamist militant after taking the place of a female hostage during a supermarket siege in Trebes, during a national ceremony at the Hotel des Invalides in Paris.

Le Premier ministre congolais a déclaré que son gouvernement ne pourra pas financer les élections avec l'argent des ménages si le cours du cuivre tombait à 2.600 dollars la tonne.

M. Matata estime que les prix allaient "descendre davantage" en 2016 du fait de la contraction de la demande chinoise qui va avoir "un impact direct" sur les recettes budgétaires du pays.

Il a affirmé pouvoir se passer de l'aide du Fonds monétaire international.

"Si le cours du cuivre tombe à 2.600 dollars la tonne et le baril de pétrole à 10 dollars et que toutes les entreprises minières ferment (...) nous n'allons pas financer les élections avec l'argent des ménages", a expliqué lors d'une conférence de presse Augustin Matata Ponyo, en évoquant un scénario pessimiste.

Fin janvier, le ministre de l'Intérieur Évariste Boshab avait affirmé que le gouvernement congolais s'engageait de manière "ferme, irrévocable et sans équivoque" à financer la révision du fichier électoral, en vue de la présidentielle qui est prévue en 2016. Selon la Commission électorale, les opérations devraient globalement coûter 1,2 milliard de dollars.

Malgré les difficultés budgétaires, le Premier ministre a réaffirmé que "renouer" avec les institutions financières internationales n'était pas une priorité, "les performances économiques" du gouvernement se réalisant "sans programme avec le FMI".

"Vous n'êtes pas malade et vous voulez voir le féticheur?", a résumé le Premier ministre.

La RDC traverse une crise politique depuis la reconduction au pouvoir du président Joseph Kabila à l'issue d'élections marquées par des fraudes massives en novembre 2011.

Depuis plus de deux ans l'opposition accuse le chef de l'État, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat expire en décembre, de chercher à tout faire pour se maintenir en poste au-delà de la fin de l'année, alors que la Constitution lui interdit de se représenter.

Avec AFP

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