La représentante spéciale de Ban Ki-moon chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Hawa Bangura, vient de signer avec le gouvernement de la RDC un accord visant à prévenir et résoudre le problème des violences sexuelles qui se posent dans le pays.
Ce fléau a repris de l’ampleur dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), touchant tout aussi bien femmes, filles, hommes et garçons. Le premier engagement pris par Kinshasa dans cet accord porte sur la réforme du secteur de la sécurité, explique Innocent Zahinda, haut responsable aux droits de l’homme à l’ONU, qui fait partie de l’équipe de Mme Zainab Hawa Bangura.
M. Zahinda a mentionné « ces unités qui étaient intégrées dans les FARDC, c’est-à-dire l’armée nationale, mais qui sont suspectées de commettre des violences sexuelles. » Il s’agit, a-t-il dit, de mettre en place « un mécanisme de prévention des violences sexuelles. »
Dans un entretien avec Camille Grosdidier, Innocent Zahinda a aussi relevé « les violences sexuelles qui sont commises par les groupes armés certaines régions minières. » C’est le cas notamment à Walikale où sévissent les Mai Mai, et Shabunda où opèrent les Raya Mutomboki, a expliqué M. Zahinda.
Par rapport à la lutte contre les violences sexuelles en RDC, Innocent Zahinda a relevé « un défi vraiment très, très important pour la justice militaire et civile, en termes non seulement de capacités techniques, mais également le fait qu’il y a beaucoup de coin où il y a très peu de juges. »
Ce fléau a repris de l’ampleur dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), touchant tout aussi bien femmes, filles, hommes et garçons. Le premier engagement pris par Kinshasa dans cet accord porte sur la réforme du secteur de la sécurité, explique Innocent Zahinda, haut responsable aux droits de l’homme à l’ONU, qui fait partie de l’équipe de Mme Zainab Hawa Bangura.
M. Zahinda a mentionné « ces unités qui étaient intégrées dans les FARDC, c’est-à-dire l’armée nationale, mais qui sont suspectées de commettre des violences sexuelles. » Il s’agit, a-t-il dit, de mettre en place « un mécanisme de prévention des violences sexuelles. »
Dans un entretien avec Camille Grosdidier, Innocent Zahinda a aussi relevé « les violences sexuelles qui sont commises par les groupes armés certaines régions minières. » C’est le cas notamment à Walikale où sévissent les Mai Mai, et Shabunda où opèrent les Raya Mutomboki, a expliqué M. Zahinda.
Par rapport à la lutte contre les violences sexuelles en RDC, Innocent Zahinda a relevé « un défi vraiment très, très important pour la justice militaire et civile, en termes non seulement de capacités techniques, mais également le fait qu’il y a beaucoup de coin où il y a très peu de juges. »
