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Première publicité télévisée pour le candidat Trump


Le candidat républicain Donald Trump, suivi de son colistier Mike Pence, est accueilli par le procureur général de la Louisiane Jeff Landry à l'aéroport de Baton Rouge, 19 août 2016.
Le candidat républicain Donald Trump, suivi de son colistier Mike Pence, est accueilli par le procureur général de la Louisiane Jeff Landry à l'aéroport de Baton Rouge, 19 août 2016.

Donald Trump a lancé vendredi sa première publicitaire télévisée de candidat du parti républicain à la Maison Blanche, un clip sécuritaire dans lequel il associe Hillary Clinton au désordre et à l'immigration clandestine.

"Dans l'Amérique d'Hillary Clinton, le système reste truqué contre les Américains", dit le narrateur, en évoquant l'arrivée de réfugiés syriens et la délinquance des immigrés clandestins qui, en outre, profiteraient de prestations sociales.

"L'Amérique de Donald Trump est en sécurité", poursuit la voix. "Les terroristes et criminels dangereux restent dehors".

Cette première vague publicitaire s'est longtemps fait attendre, alors qu'Hillary Clinton a déjà dépensé 61 millions de dollars sur les réseaux télévisés, selon la chaine NBC.

Mais cette pub Trump ne représente qu'une goutte d'eau en comparaison: le budget initial de cette campagne prévue pour durer dix jours est de 4,8 millions de dollars, selon un communiqué de l'équipe Trump.

Elle doit se concentrer sur quatre Etats-clés de l'élection, à savoir la Floride (sud-est), l'Ohio (nord), la Caroline du Nord (sud-est) et la Pennsylvanie (est).

Le candidat républicain, devancé par Hillary Clinton dans les sondages, a choisi l'angle sécuritaire pour cette première, concluant son clip par le slogan: "Rendre à l'Amérique sa sécurité", variation de son slogan initial: "Rendre à l'Amérique sa grandeur".

Mais la veille à Charlotte, en Caroline du Nord, Donald Trump avait à peine évoqué le terrorisme et l'immigration lors d'un discours dans lequel il a exprimé ses "regrets" d'avoir pu blesser des gens par ses paroles, un changement de ton qui a surpris.

Le milliardaire tente de donner une nouvelle impulsion à sa candidature. Mercredi, il a changé d'équipe de direction en y intégrant le patron d'un site conservateur très hostile à Hillary Clinton et à l'establishment républicain.

Avec AFP

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