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Première audience devant la Cour suprême kenyane en rapport avec les allégations de fraude lors de la présidentielle


Raila Odinga a entamé ses recours en justice pour prouver que c'est lui qui a remporté l'élection présidentielle
Raila Odinga a entamé ses recours en justice pour prouver que c'est lui qui a remporté l'élection présidentielle
Audience mercredi devant la Cour suprême du Kenya au sujet d’une pétition contestant la victoire d’Uhuru Kenyatta à la présidence du pays.

Un recours introduit par le Premier ministre Raila Odinga, candidat malheureux à l’élection de la semaine dernière, qui dénonce toujours des irrégularités massives dans le scrutin. Il a rappelé que des fraudes massives avaient déjà été commises lors des dernières élections présidentielles en 2007, et qu’il est « honteux que, cinq ans plus tard, nous répétions les mêmes erreurs ».

Eliud Owalo, le responsable de campagne de M. Odinga, a demandé à la Cour suprême de forcer la Commission électorale nationale (IEBC) et une compagnie de téléphone à produire des documents qui, selon lui, contribueront à prouver la fraude. Le camp Odinga ne se préoccupe pas des façons dont les Kenyans ont voté, mais plutôt de la procédure de dépouillement du scrutin.

Ce qui nous préoccupe, a fait valoir M. Owalo, « c’est principalement le processus de dépouillement. Et c'est là que nous avons eu la preuve massive de manipulations de données, de manipulations des chiffres, des irrégularités massives en rapport aux résultats qui ont été annoncés dans différents bureaux de vote à travers le pays et ceux qui ont finalement été présentés comme prétendus résultats » par la commission électorale, a poursuivi M. Owalo.

D’après la commission, M. Kenyatta, fils du président fondateur du Kenya, a remporté le scrutin avec 50,07 % des suffrages, ce qui lui a évité un second tour. Il est le premier inculpé de la Cour pénale internationale (CPI) à devenir chef d’Etat. Rappelons que le tribunal l’a accusé de crimes contre l’humanité pour son rôle présumé dans l’organisation des violences consécutives au scrutin de 2007.
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